le poids du passé

L'offre

Alexandre

Depuis ce matin, rien ne va, je me suis réveillé de mauvaise humeur et je ne sais même pas pourquoi, mais je suis d'une humeur massacrante.

Je me suis préparé pour aller au bureau, je suis toujours impeccable dans mes costumes sur mesure, celui d'aujourd'hui est gris clair porté avec une chemise blanche et une cravate bleu clair, je suis fin prêt pour affronter mon travail, je dois préparer un contrat de rachat d'une entreprise par une grande firme de construction.

Une fois arrivé dans les bureaux du cabinet Donolys, je salue la réceptionniste de l'accueil et monte au 10ème étages, nos bureaux sont situés dans le quartier de Manhattan, dans un immeuble moderne vitré mais avec les dernières normes en matière d'écologie, nous occupons plusieurs étages, les services sont réparties selon les spécialités.

J'arrive dans le couloir qui mène à mon bureau en passant d'abord devant celui de ma sœur Prudence qui est mon assistante, nous nous entendons super bien pour un frère et une sœur nous avons six ans d'écart, mais cela ne nous a jamais gêné, nous sommes très complices et j'ai une confiance aveugle envers elle, en plus elle fait un travail remarquable, j'ai rarement besoin de repasser derrière elle lorsqu'elle me donne des documents et c'est appréciable.

Je l'a vois assise derrière son bureau avec une mine affreuse.

— Bonjour Prudence, tu as une tête à faire peur, pourquoi n'es-tu pas dans ton lit ?

Elle lève la tête doucement.

— Oh, bonjour Alex, dit-elle.

Il y a très peu de personne que j'autorise à utiliser un diminutif de mon prénom, mais elle en fait partie ainsi que d'autre membre de ma famille.

— Tu es rentré de Seattle rapidement.

— Oui, le délibéré du procès a été rapide, j'ai pu repartir hier.

— Moi, j'en avais marre de tourner dans mon lit, je ne suis pas habituée à rien faire, donc aujourd'hui je suis venue pour t'aider sur ton dossier de rachat.

— merci sœurette c'est gentil de ta part, mais tu aurais dû quand même te reposer une journée de plus.

— Nan ! Alex, ça va aller je partirai plus tôt si besoin.

J'étais sur le point de partir, lorsqu'elle m'interpelle :

— Au fait, Alex, notre cher père, dit-elle sur un ton faussement joyeux, elle comme moi plus nous sommes loin de notre père, mieux on se porte, veut te voir rapidement, il t'attend dans son bureau, il a dit que tu pouvais le déranger à n'importe quel moment, il avait l'air pressé, sais-tu pourquoi ?

— Non pas vraiment, mais cela concerne sans doute le procès que nous avons perdu, je fais la moue avec ma bouche, aie je sens que je ne vais pas aimer ce face à face, pensais-je.

— OK, fait Prudence, dès que tu seras de retour fait moi signe et nous pourrons voir ce dossier.

— Ok à toute à l'heure.

Je vais dans mon bureau, y dépose mes affaires, met en place mon ordinateur portable et sans attendre je vais voir mon père, autant en finir au plus vite et passer à autre chose.

Je salue son assistante Rose, elle me répond et m'indique que mon père n'est pas en RDV et que je peux donc entrer.

Je frappe à sa porte et rentre.

— Bonjour Thomas, je l'appelle par son prénom au bureau lorsque l'on est entre nous ou Maitre Donolys devant nos clients cela fait plus professionnel.