L'affaire

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Alexandre

Tout se déroule parfaitement bien ici, le cabinet a bonne réputation et à part régler quelques différences d'opinions entre nos clients et les autres avocats et collaborateurs je n'ai pas trop de travail en plus, cela me permet de me consacrer à mes propres affaires surtout que j'en ai encore à New York, je fais souvent des allers-retours la bas, justement aujourd'hui je dois m'y rendre pour deux jours. J'ai une affaire importante d'OPA à finaliser et mon père a besoin de me voir pour l'aider sur une affaire plus que délicate. Qu'est-ce qu'il me réserve encore...

J'arrive dans l'immeuble du cabinet de mon père où j'ai travaillé des années dedans, cela est perturbant, j'ai l'impression d'être un visiteur.

Je me dirige vers son étage, salue son assistante et me dirige vers son bureau, la porte est ouverte mais je frappe quand même sur celle-ci, il se retourne et m'accueille.

— Alexandre, je ne t'attendais pas aussi vite, mais entre, comment vas-tu ?

— Bonjour Thomas, je vais bien merci, l'OPA s'est bien passée, j'ai fini plus tôt que prévu.

— Je vais pouvoir repartir d'ici ce soir pour Seattle, mais tu voulais me voir, comment va maman ?

— Oui, je voulais te voir et ta mère va bien, elle a juste dû prendre plus de garde à l'hôpital, un des autres médecins a eu un accident de voiture et celui-ci est cloitré chez lui pour plusieurs semaines avec une jambe cassée.

— D'accord, tu pourras lui dire que je l'embrasse et que j'ai hâte qu'elle nous rende visite.

— Je le ferai.

— Et tu voulais me voir pour ...

— Oui, j'ai un dossier sur lequel je dois te demander de l'aide.

— Ok, c'est quoi ?

— Alexandre, avant tout je sais que ce dossier ne correspond à ta spécialité, mais tu m'as parlé d'une avocate dans ton cabinet à Seattle, Maitre Sender, je crois, qui gagne pratiquement à chaque fois ses affaires spécialisées dans les cas de coups et blessures dans le milieu familiale, tu pourrais lui demander de s'en charger. cette affaire est délicate, surtout pour le père, l'affaire à fait beaucoup de bruit à l'époque, depuis il essaye de faire oublier ce qu'a fait son fils, mais la réouverture du dossier pourrais lui porter préjudice dans ces affaires, il veut quelqu'un de confiance. Si cela ne tenait qu'à moi je ne me préoccuperai même pas du dossier, mais c'est un gros client du cabinet alors je lui ai promis de regarder ce que l'on pouvait faire.

— Quand tu dis délicat, tu parles de quoi exactement ?

— Et bien, il y a 6 ans sont fils a été condamné à 15 ans de prisons pour des faits réguliers de coups et blessures, viols et séquestration de sa femme...

— Wow, wow, wow, attend tu te rencontres que c'est du lourd comme affaire, il n'y a rien à défendre.

— Il ne s'agit pas de refaire le procès, son fils veut juste obtenir une liberté anticipée pour bonne conduite.

— Tu déconnes !

— Non, tu as juste à demander l'avis et un peu de travail à ta perle d'avocate, voir ce qui peut être fait, je prendrai ma décision de traiter ou pas le dossier.

— Comme tu veux, mais si tu veux mon avis un type qui fait ça à une femme et d'autant plus à la sienne, mérite de croupir en prison, je vais voir ce que je peux faire mais je ne te promets rien.

— Je dois au moins faire semblant de m'y intéresser pour mon client, je te faire parvenir le dossier dès que le recevrai.

— Ok, je vais y aller, au revoir Thomas.

le poids du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant