À bout de force, les muscles et les nerfs qui lâchent. Je suis tétanisée, au sens propre et figuré. J'ai mal partout, mon corps me brûle, ma respiration est sifflante. Les joies qui accompagnent ma très chère amie la tétanie et son amour la spasmophilie.
Le corps endoloris, impossible de bouger, se retenir de crier. Prier, prier pour ça ne vienne pas jusqu'à la gorge, prier pour ne pas que ça me provoque d'asthme, prier pour que je puisse respirer.
Ça va ça vient, une partie se décontracte et l'autre se contracte, puis les deux à la fois. La parole altérée, les pensées plus très claire. Plus rien n'obéis.
La tête reste figée, les yeux ont du mal à se tourner, les genoux tressautent, les jambes ne marchent quasiment plus, les épaules sont immobiles, les doigts aussi. Ça a touché le corps entier.
La peur, la peur arrive. Elle est là et elle s'ancre en moi. Les tremblements recommencent, eux qui avait laissé la place à cet aspect de pierre qu'à pris mon corps. Ils reviennent dès que possible et repartent la minute d'après. Tout le corps me picote, me brûle, me fait souffrir. La force disparaît.
La fatigue arrive, ma seule envie étant de dormir. Les paupières ont du mal à rester ouverte, mais le sommeil ne vient pas. Mes yeux ont des mouvements très peu agréables, la tête le tourne. La gorge est atteinte.
La gorge, les poumons, les bronches. Je siffle, je m'étouffe, je ne peux plus respirer. Je m'asphyxie moi-même. Ou du moins mon corps m'asphyxie. Comment a-t-il compris ? Comment a-t-il compris que je voulais mourir ?
Je vous haine, très chère tétanie, très chère spasmophilie.
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Libération d'émotions.
PoésieChacun a un moyen pour se libérer et rêver. Le mien le voici. Écrire. D'abord Des poèmes puis Des textes. Pas forcement de qualité, pas forcement travaillés, Juste écrit comme ça me vient. Un peu défouloir, un peu noir, c'est Juste mes pensées. Un m...