Kidnappée pour devenir une pute.

33. Bienvenue Bébé.

Point de vue Anaïs

Je les regarde manger, j'ai tellement faim. Je les envie.

- Qu'est-ce qu'il y a? T'as faim?
Me demande Ismaël.

Je ne le réponds pas et fait comme si je n'avais pas entendu sa question.

Ça sert à rien que je lui réponde, il veut juste me narguer.

- Yo, j'te parle! Fais pas la sourde avec moi si tu veux pas que je te baffe!

- Pas besoin d'être agressif.
Dis-je.

Il me toise et continu à manger comme un gros porc ce que j'avais préparé.

Je souffle et tombe sur le regard de Maurice. Il fait que me regarder, lui aussi il me saoule.
Faut que je dégage vite d'ici!

- Je peux monter? Demandai-je à Ismaël.

- Ouais vas-y parce que tu me fais de la peine avec ta tête de chien battu. Répond t-il sans me regarder.

Je monte et rentre dans ma chambre pour me coucher.

Il y avait rien à faire, Madison et ma soeur me manquait vraiment.

Point de vue Madison.

- Tu es sûr que ça marchera ?

- T'en fais pas, il charge une arme et la range dans un sac de sport, je sais ce que je fais.

- J'ai peur Madison, dit Amélie en s'accrochant à mon bras gauche sans lâcher du regard les hommes de Jimmy ranger des armes à feu dans leurs sacs.

Je caresse sa tête pour la rassurer.

- Tu as réussi à localiser Ismaël? Demandé-je à Jimmy.

- Depuis le jour que tu m'as appeler je l'ai fait. Me répond-t-il.

- Et, vous compter commencer quand ? Demande Amélie.

- Nous n'allons pas « commencer » on va directement en finir avec ce fils de pute ce soir.

J'étais surprise et contente que Jimmy agisse aussi rapidement . Ce soir Anaïs sera libérer de ce fou.

Point de vue Ismaël.

Je regardais cette connasse gueuler comme une chienne.

- J'ai mal Ismaël ! Emmène-moi à l'hôpital je t'en supplie je crois que je vais accoucher ! Se larmoie-t-elle.

- Ça fait 2h qu'elle a des contractions, Ismaël. On peut pas la laisser comme ça. Me dit Maurice.

- Je peux rien faire pour elle, encore moins l'emmener à l'hôpital. Je ne veux pas aller en prison.

- Alors laisse Maurice m'emmener à l'hôpital je te jure que je ne te dénoncerai pas. Dit-elle en me jetant un regard suppliant.

Je ne sais pas quoi faire. Elle me fait de la peine, ça se voit qu'elle souffre mais je ne peux pas prendre le risque de la laisser aller à l'hôpital. Je ne suis pas prêt à aller en prison, j'ai beaucoup trop de choses à faire à l'extérieur.