My Boss' Love T1 Ancienne Version (Terminée)

Chapitre 17 (NV)

Ce qui me choque en premier lieu est que la dame d'accueil n'est pas là. À la place se trouve une nouvelle femme. Je viens à sa rencontre pour lui demander ce qu'il se passe. Elle m'avoue que l'ancienne a une promotion. Ma mâchoire se décroche. J'étais déjà de mauvaise humeur. À cause de Morgan et du message qui a été accroché à ma porte. J'ai hâte de déménager. Pour ce qui est de Morgan, j'ai stupidement attendu un message de sa part. Même qu'il vienne me rendre visite. Mais il n'a donné aucune nouvelle. Je me suis donc endormie sur mon canapé, en position assise.

Je sors de l'ascenseur en tremblant. J'ai peur de croiser son regard. J'ai peur d'être dans la même pièce que lui. La porte de mon ancien bureau s'ouvre. Madame Dunson sort en souriant. Elle me dit de ne pas entrer dans le bureau du DG. Je roule des yeux et ne l'écoute pas.

J'ouvre doucement la porte et entends des bruits. J'hésite. Et s'il est en train de se toucher ? Je frissonne en repoussant cette idée. Mais vu les bruits que j'entends, il doit s'agir d'un truc de ce genre. Je baisse la tête, prête à rejoindre mon bureau. Je frémis et ouvre la porte.

Je lâche mon sac et mes feuilles au sol. Je tente de me dire qu'il s'agit d'une blague, que je suis en train de rêver. Je ferme les yeux plusieurs fois avant de me rendre compte que non, je ne deviens pas folle. Sans compter le rire de Dunson derrière moi.

Monsieur Morgan, mon amant, est avec une fille rousse. Ils sont en train de coucher ensemble. Ils ne semblent même pas m'avoir vue.

Je croise alors son regard. Il continue cependant ses vas et vient. Un sourire au coin de ses lèvres se dessine avant de disparaître quand il renverse sa tête en arrière en râlant. Je reprends mes esprits et récupère mes affaires au sol. Je tente de refaire la pile de feuilles, que j'ai ce matin arrangé trois fois.

Ils semblent avoir fini. Du coin de l'œil, je les vois se rhabiller. Je me relève et me plante devant Morgan énervé. Bon, je sais que je devrais accepter plus ou moins ça puisqu'il ne se passe rien entre nous. Mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir trahie. J'ai la désagréable sensation que mon cœur vient de se briser. Finalement, peut-être avais-je de maigres espoirs que je tentais d'enfouir ? Il se penche sur moi. Je me recule et lui jette un regard noir.

— Bonjour Clarke, j'ai fini. Vous pouvez nettoyer.

Je lui lance un regard incrédule. Il me saisit par le bras et approche sa bouche de mon oreille gauche.

— Attendez-moi ici, me glisse-t-il. J'ai une petite idée de ce que nous pourrions faire après le départ de Rose.

— Pardon ?

— Vous savez... tous les deux et notre relation sexuelle. Commencez à vous déshabiller, j'arrive.

— Espèce de connard ! lui dis-je avant de le gifler.

La claque lui fait tourner la tête, en émettant un bruit sec. Okay, je suis à fleur de peau. J'ai vraiment cru qu'il allait venir cette nuit. J'ai cru qu'il ne pensait pas ce qu'il m'avait dit, qu'il m'avait menti pour me rendre jalouse au sujet de cette Rose. Pour lui, ce n'est pas une blague ni un nouveau test.

Il vient en plus de me prendre pour la fille qui accepterait de faire ça n'importe quand, n'importe où. Je me suis trompée hier. Je le savais bien. Je n'aurais pas dû lui dire qu'il n'y avait rien d'autre que du sexe. Car ce n'est pas vrai. Du moins pour moi. Je suis énervée de l'avoir vu avec cette rousse. De savoir qu'ils ont partagé un moment ensemble, dans ce bureau. Là où je travaille.

Je me détourne de lui après lui avoir jeté le dossier au nez. Je sors le plus vite possible sans me soucier de ses cris. Je rentre chez moi et m'enferme à double tour. Je me jette sur le canapé et enfouis ma tête entre deux coussins roses.