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Cher carnet,

J'ai été voir Yuju directement, un jour où son moral était assez instable pour que ce que je dise la percute, qu'elle ne m'ignore pas. Alors je lui ai dit que c'était terminé, que jamais je n'ai éprouvé quoi que ce soit pour elle et que c'était une peste, une traînée.

Elle s'est mise à pleurer, à crier, à donner des coups dans ma poitrine, à s'indigner, parce qu'il y avait du monde autour alors elle se donnait en spectacle. J'ai été calme, sans tomber dans la vulgarité, mais je lui ai délivré le fond de ma pensée.

-Un jour tu trouveras quelqu'un qui supportera ton sale caractère. Allez, cesse de pleurer.

Malgré tout, je la consolais une dernière fois, posant une main sur sa tête tandis qu'elle s'était blottie contre ma poitrine, en disant "comment tu as pu me faire ça ". Je ne ressentais pas la moindre peine pour elle, mais je demeurais gentil. Même si elle ne le méritait pas vraiment, je n'étais pas quelqu'un de volontairement mauvais.

Et je savais que personne n'allait se retourner contre moi, car tout le monde me demandait quand est-ce que j'allais la plaquer, pour qu'elle arrête de me torturer. Et ses amis à elles lui demandaient quand est-ce qu'elle allait cesser d'être une "connasse" avec moi.

Tout le monde attendait ce moment.

Ce soir là, je ne suis même pas rentré chez moi, Jungkook m'attendait devant l'arrêt de bus où on discutait avec les garçons. Il ne pouvait pas s'empêcher de poser ses mains sur mes épaules, sur mes bras ou ma taille, inconsciemment, pendant qu'il parlait.
Et je le laissais faire, avec un petit sourire discret, parce que j'aimais bien ça.

-P. Jimin, 16/02/13.

Save Me From Myself || jikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant