Ombre et lumière

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Après cet incident, Leo du aller chez le docteur avec Sarah, sa petite amie.
- C'est un cas sévère de schizophrénie, dit le docteur. Il n'y a aucun doute là-dessus.
- Schizophrénie? dit Sarah, inquiète. En êtes-vous sûr?
- Aucun doute là-dessus. Les tests l'ont démontré à plusieurs reprises. Il faudra que M. Heartner aille dans une institut psychiatrique.
- Non! Je ne suis pas fou! cria Leo.
Leo se leva brusquement.
- Calmez-vous, jeune homme, dit le docteur.
- Leo, calme-toi, répliqua Sarah.
- Nous n'avons pas le choix, dit le docteur. Il devra aller à l'asile psychiatrique, de gré ou de force.
- Je ne veux pas y aller! cria Leo. Je ne suis pas fou!
- Je vois que vous choisissez la force, M.Heartner.
Deux hommes plutôt musclés arrivèrent et attachèrent Leo avec une camisole de force.
- Lâchez-moi! Je l'ai vu de mes propres yeux! Elle était réelle!
- Vous ne direz plus la même chose quand vous serez guéri.
Leo se fesa emporter par les deux gardes. Il avait beau se débattre, il se fit quand même entraîner par le gardes.

Leo était dans une salle blanche, complètement blanche. Elle était encore plus blanche que cette femme qu'il avait vu la dernière fois. Tout ce qu'il y avait dans cette salle, c'était ce miroir. Leo savait pourquoi il y avait ce miroir, et pourquoi il était dans cette salle. Cette salle, créé en 2046, était nommé «Néant». Elle était nommé ainsi car elle était un endroit complètement coupé du monde, sans l'être réellement. Selon des études effectuées en 2053, cette salle est excellente pour soigner des gens atteint de schizophrénie ou de trouble de la personnalité. Cependant, quelqu'un qui n'est pas atteint de troubles psychologiques peut en développer en restant dans cette salle. Le miroir, lui, Leo savait qu'il servait juste aux gardiens de sécurité et aux docteurs de le surveiller. Leo décida de s'asseoir dans un coin de la salle. Il n'avait rien à faire, même pas jouer avec son ombre: cette salle est extrêmement blanche dû à la lumière qui est projeté par les murs, empêchant justement à quelqu'un ayant une double personnalité de parler avec son ombre. Leo savait qu'il allait s'ennuyer.

Une ombre apparu dans la salle. Une ombre noire venant de nulle part. Leo croyait que c'était simplement une des lumières qui avait brûler, mais quand une forme humaine sortit de cette ombre, Leo paniqua. La forme humanoïde lui ressemblait énormément. En réalité, Leo pensait qu'il se voyait dans un miroir. Sauf que cette forme humanoïde avait les cheveux noir, Les yeux noir et des vêtements noir, pas les cheveux blond, les yeux verts et les vêtements d'asile psychiatrique comme Leo.
- Tu es le fruit de mon imagination, cria Leo, paniqué. Tu n'es pas réel! Sors de ma tête!
L'humanoïde lui adressa la parole.
- Vraiment? dit la forme humaine. Tu crois que je ne suis pas réel?
- Évidemment! dit Leo. Tu es juste un effet secondaire de cette salle!
La forme humanoïde le toucha. Leo le sentit. Il était terrifié.
- Tu... Tu es réel?! dit Leo.
- Oui, je suis réel, dit la forme humanoïde.
- Q... Qui es-tu?!
L'ombre sourit.
- Je suis ton ombre.
L'ombre de Leo prit Leo par le cou et le souleva dans les airs.
- Pourquoi... fais-tu cela? dit Leo.
L'ombre ria très fort.
- Parce que tu m'énerves! dit l'ombre. J'étais obligé de te suivre tout les jours! J'en avais marre! Mais tu es presque devenue l'un des nôtres, alors je peux te tuer comme bon me semble.
La porte de la chambre s'ouvrit. Des gardiens de sécurité entrèrent dans la pièce.
- Neutralisez-le! dit l'un des gardiens.
- Je n'ai pas à rester ici, dit l'ombre. Je te retrouverai, Leo, et cette fois-là, je te tuerai.
L'ombre disparu. Mais les gardiens ne s'arrêtèrent pas. Ils neutralisèrent Leo en lui mettant une camisole de force.
- Qu'est-ce que vous faites? dit Leo. Il est partit! Vous ne l'avez pas vu?!
- On ne peux pas vous laisser vous suicider! dit l'un des gardes.
Leo ne comprenait pas. Il regarda la salle. Une corde était attaché autour de son cou, comme si il allait se suicider, et ce, de la même hauteur que quand son ombre le prenait par le cou.
- Je n'ai rien fait! dit Leo, paniqué. C'est cet homme, il était là il y a 30 secondes!
- C'est ça! dit l'un des gardiens. On t'a regardé pendant tout ce temps, et il n'y a eu personne à part toi dans cette salle.
- Arrête, dit un autre gardien, plus calme que le premier. Souviens-toi qu'il est schizophrène, il ne l'a peut-être pas fait exprès.
Les gardes le lâchèrent, mais Leo dû garder la camisole de force.
- Je ne comprend plus rien... dit Leo, interrogatif sur ce qui venait de se passer.

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