Neverworld

Vivre et Mourir

Le lendemain matin, ce fût la panique.
En regardant la télévision de son bar, Brandon échappa un de ses verres. Il se fracassa en mille morceaux par terre.
Au même moment, Jack, avec sa gueule de bois d'hier, prît son café et regarda le journal. Il l'échappa et renversa son café dessus.
À ce même moment, le patron de Leo se rendît sur les lieux avec une de ses employées, Julie Sawyer. Il y avait une foule de journalistes.
- Nous somme présentement sur la rue Wellington, disait un journaliste, près de l'ancien bâtiment de la compagnie R-Cross, qui a déclaré faillite en 2035. C'est ici que le détenu de l'asile psychiatrique qui s'est échappé il y a deux jours s'est suicidé. Leo Heartner, âgé de 21 ans, souffrait de schizophrénie...
Le patron de Leo n'en revenait pas.
- Patron, répondit Julie, vous ne devez pas voir cela.
- Il le faut, répondit son patron. Je dois le voir pour le croire.
Le patron bouscula quelques journalistes pour atteindre la scène de crime. Il vît ce qu'il ne voulait jamais voir de sa vie.
Il y avait un corps étendu par terre couvert d'un drap.
Un journaliste interpella le patron de Leo.
- Vous êtes le patron de la compagnie Elitt Corp. Pouvez-vous répondre à mes questions.
- Non merci, répondit le patron. Je suis pas d'humeur pour cela.
Le journaliste ignora sa réponse et posa sa question.
- Aviez-vous vu des comportement étranges venant de Leo pendant qu'il travaillait?
Cette question interpella les autres journalistes comme un troupeau de moutons. Ils posèrent toutes leurs questions l'un après l'autre.
- Que savez-vous à propos du cas Heartner?
- Croyez-vous que Leo Heartner s'est suicidé à cause de sa maladie?
- Pensez-vous que Leo Heartner était vraiment schizophrène?
- Pensez-vous que le suicide de Leo Heartner est relié au suicide du président de la compagnie R-Cross?
Cette question transperça le patron de Leo. Il se releva et s'en alla vers sa voiture, où Julie l'attendait.
- Alors? demanda Julie.
- On retourne à la compagnie, répondit son patron, on va honorer la mort de Leo au bureau.
La voiture partît en trombe, semant les journalistes.
Karl Richer regarda la voiture s'eclipser au loin. Il souria.
- J'espère qu'on ne se reverra pas, Leo Heartner, dit Karl. Car la prochaine fois, nous nous battrons en tant qu'ennemis.

Une voix résonna dans la tête de Leo.
- Leo... Leo... LEO!
Leo se réveilla en sursautant. Zeroff était à côté de lui.
- Il était temps que tu te réveilles, dit ce dernier. On est arrivé à Neverworld.
Leo se leva. Il sentit une douleur à son bras gauche. Il le regarda et cria un cri strident: son bras avait été remplacé par quelque chose d'autre. C'était bel et bien un bras, mais il était d'un gris acier comme si il était en métal, sans pourtant avoir de difficulté à plier son coude. Ses doigt était devenues longs avec des petits crochets au bout. Un tube entourait son bras et s'attachait en dessous d'un grillage ressemblant à une fournaise. Sur son épaule s'était attaché des os ressemblant à des lames aiguisés. Ce qui intriguait le plus Leo était ce bouton ressemblant à une boussole qui était posé juste à gauche de son cœur.
- Qu'est-ce que c'est que ça?! cria Leo, terrifié.
- Quand on devient un Endor, dit Zeroff, certaines parties de notre corps se transforme en monstre. Tu as de la chance, tu es devenu un Endor de type humanoïde de classe machine.
- Et toi, tu es quel type d'Endor?
- Je suis aussi de type humanoïde mais de classe animal.
Leo s'est pensé bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. Après tout, Zeroff était un chevreuil humanoïde qui parle.
- Sois le bienvenue, Leo Heartner, dit une voix.
Leo se retourna. Il vit un homme avec un masque. Le masque représentait un dragon chinois. Il portait une tenue différente à celle de Zeroff. C'était une tenue de chaman japonais. Leo se retenu de faire un commentaire.
Le masque bougea exactement comme si c'était la bouche de l'homme.
- Nous vous attendions, dit le masque.
- Salut Grimaldi, dit Zeroff à l'homme masqué. Ça fait un bail.
- Salut Zeroff, lui répondit Grimaldi. Ça ne fait qu'une semaine.
- Et alors? J'ai plus le droit de te dire bonjour?
On aurait dit une querelle d'enfants.
- Bon, dit Grimaldi, suis-moi Leo, le conseil doit voir si tout est en règle.
Leo ne savait pas quoi faire. Il décida de suivre Grimaldi, laissant Zeroff seul. Ce dernier lui envoya un signe de la main.