Bonjour et adieu

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Comme toutes les soirées, Brandon Atterman, propriétaire du bar Le Flamboyant, lavait ses verres pour finir sa journée. Comme toutes les soirées depuis la tragédie, Jack Anderson, employé d'une grande compagnie, se soulaît en lamentant la disparition de son meilleur ami.
- Jack, lui dit Brandon, je ferme. Rentre chez toi.
- Prend un verre avec moi, Brandon, lui répondit Jack. Buvons à la santé de Leo, notre ami disparu.
Brandon servit deux verres de scotch, en donna un à Jack et dirent ensemble:
- À Leo!
Ils buvèrent d'un trait leur scotch. Le scotch était la boisson que Leo, Jack et Brandon buvaient le plus souvent ensemble, mais maintenant, Jack et Brandon savaient qu'ils ne virent plus jamais Leo.
La porte du bar s'ouvrît. On entendît le bruit mélodieux de la petite clochette sur la porte.
- Désolé, dit Brandon, on va fermer. Revenez un autre jour.
- Je ne pourrai par revenir au autre jour.
Brandon connaissait cette voix. C'était la voix de Leo. Brandon n'en revenait pas.
- Je crois que je ne supporte plus l'alcool, dit Brandon.
- Alcool ou pas, dit Leo, je veux juste que tu m'écoutes. Je sui ici pour te dire adieu.
- Hein?
- Tu sais que pendant que j'étais absent, j'étais en fait dans une institut psychiatrique?
- Oui, d'ailleurs, t'es toujours recherché. On dit que t'es dangereux car tu vois des choses inexistantes.
- Je vais aller loin pour éviter les regards des policiers et des gens. N'essaie pas de me faire changer d'avis, j'ai décidé et je ne retournerai pas en arrière.
- Pourquoi veux-tu partir?
Leo partît vers la porte. Il lança d'un regard sombre:
- Pour tout arranger.
Leo franchît la porte du bar de son ami comme si c'était la dernière fois qu'il allait la passer.

Leo coura en arrière de Zeroff. Il s'avèrait qu'il avait été plus long que ce que Zeroff prévoyait. Les deux arrivèrent à un bâtiment abandonné ayant environ 12 étages.
- Pourquoi sommes-nous ici? demanda Leo.
- On va à Neverworld, lui répondit Zeroff, avec enthousiasme, on va prendre un porte.
- Une porte?
- Oui, une porte. T'as un problème avec cela?
Les deux arrivèrent sur le toit du bâtiment.
- Il n'y a pas de porte, répondit Leo, un peu insulté. Tu es sûr de toi?
- À 100%, répondit Zeroff. En fait... à 87%.
Zeroff regarda en bas du bâtiment depuis la bordure. Il y avait un tourbillon d'une couleur étrange, comme si on avait mélangé du magenta avec du gris.
- C'est ça, une porte, dit Zeroff.
Il-  faut que je saute? demanda Leo, apeuré par un saut de douze étages.
Zeroff soupira, et se jeta dans le tourbillon. Il disparût à l'intérieur.
Même si Zeroff se jetait dans ce qu'il appelait la porte, Leo avait toujours peur. Il prit une bonne inspiration, et une bonne expiration.
Il sauta dans le tourbillon. Une voix dans sa tête lui disait:
- Adieu, ancien monde. Bonjour, nouveau monde.

On entendît un bruit de fracassement.

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