Chapitre 32 : Une interro surprise !

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[À la pause déjeuné, au collège le 20.09.2010 à 12:05 PM]
      Ketsueki se leva sans trop d'empressement et sortit de la salle de classe, le cerveau en ébullition. Elle voulait absolument se débarasser du professeur. Il est beaucoup trop gênant. Puis son témoignage au près de la police ne va pas arranger les choses... Hm, si je dois me débarasser de lui, il faudra que ça ne paraisse pas suspect. Du type... un grand nombre de morts... étudiants et profs confondus. Ça me fera une occasion d'en finir avec Hiroshi... Bizarrement cette pensée ne l'enchantais pas vraiment. La jeune fille s'empressa de revenir à la réalité et passa aux casier prendre son sandwich avant de monter sur le toit, elle ne voulait pas que quiconque vienne interférer ses multiples pensées de meurtres possible. Une fois son sandwich terminé, elle jeta le plastique dans une poubelle et se dirigea en salle des profs. Elle voulait évaluer un peu plus en détail cet endroit qu'elle n'avait vu qu'une fois. Elle toqua dans l'espoir qu'il n'y ait personne, mais le professeur Kojima lui ouvrit, une pochette et quelques feuilles sous le bras. Il questionna l'étudiante :
"C'est pour quoi ?
- Je voudrais... vous parlez, improvisa-t-elle.
- J'allais me rendre à une réunion où mes collègues doivent déjà m'attendre... Ça peut attendre ou pas ?
- Non... À vrai dire c'est à propos de ce dont nous avons parlé ce matin...
- Entrez alors. Mais dans cinq minutes il faut que je parte.
- Merci."
      La brune entra et marcha dans le petit couloir qui menait à la pièce principale, la jeune fille se mit à observer attentivement l'endroit. Elle voulait mémoriser un maximum d'informations sur ce lieux pour l'aider à construire son petit massacre. Lorsque le jeune professeur l'eût rejoint, elle se tourna face à lui. Il demanda :
"De quoi vouliez vous parler ?
- Je voulais vous parler de ce que vous avez vu... Je... Je vous ai expliqué que j'étais déjà pratiquement chez moi lorsque vous avez vu cette personne. Ça pourrait être quelqu'un d'autre ?
- Je ne vois pas qui dans ce cas...
- Très bien...
- Bon je vais y aller. Pour vous prévenir, les policiers risque de venir au collège pour vous poser d'autres questions.
- Très bien... En baissant la tête, les larmes aux yeux.
- C... Ça va aller ?
- O-oui... Ne vous inquiétez pas... En essuyant ses larmes et en esquissant un petit sourire.
- Vous êtes sûre ? Une once de remord dans ses mots.
- Oui vraiment, d'une voix plus ferme."
      Le professeur acquiesça mal à l'aise et pria à la jeune fille de sortir. Il referma la porte derrière eux et partit la tête basse. Ketsueki le regarda faire un petit sourire aux lèvres. C'est vraiment trop simple de manipuler les autres... Elle repartis en direction de sa classe, elle était à peine entrée, qu'elle vit un policier discuter avec Ichiro. Le brun semblait inquiet, le policier tourna son regard sur la brune en la dévisageant intensément. Ça doit être le policier qui veut m'interroger... L'intéressé demanda alors à l'intention du délégué :
"C'est elle ?
- Non... Elle doit encore être à la cafétéria."
      L'homme plissa les yeux en continuant de fixer la jeune fille. Visiblement il n'en croyait pas un mot. Ketsueki se résolut donc à se dénoncer. Après tout si je me dénonce, il ne pourra pas vraiment continuer de me suspecter à se point. Elle rendit donc son regard au policier et demanda calmement :
"Vous cherché quelqu'un ?
- Oui, Mademoiselle Kuraidesu. Vous ne l'auriez pas vu par hasard ?
-C'est moi. Pourquoi vous me cherchiez ? En prenant un air innocent et étonné.
- Nous discuterons de tout cela au poste si vous le permettez."
      L'homme s'empressa de s'approcher de la jeune fille et lui attrapa les poignets avant de les lui mettre dans le dos et de lui passer les menottes, à quoi la jeune fille répondit un "aie". Irochi eût beau tenter de convaincre le policier qu'elle n'y était pour rien, que les rumeurs étaient toutes infondés, le policier ne flancha pas et partit en poussant doucement la jeune fille vers la sortie.
Il la fit monter dans la voiture de police garée juste devant l'école. La jeune fille n'avait plus le choix maintenant. Elle devait donc trouver un mensonge pour ne pas finir en prison. Le trajet fut assez court, l'homme la fit entrer dans le commissariat sans dire un mot. L'étudiante avait l'impression que tous les regards se tournaient vers elle, tandis qu'elle suivait le policier qui la conduisait jusqu'aux salles d'interrogatoire. Les deux patientèrent quelques minutes, le temps qu'un policier ressorte, suivit d'un homme plutôt barraqué. Celui-ci dévisagea Ketsueki de ses yeux marrons clairs, avant de se remettre à suivre le policier qui l'accompagnait. La fille pu donc entrer dans la salle d'interrogatoire. Il y avait seulement une table, et deux chaises situées de part et d'autre de cette même table. Ketsueki s'assit pendant que le policier refermait la porte, il vint ensuite s'assoir en face d'elle. Il lui demanda alors d'un air grave et sérieux :
"Où étiez vous précisément hier vers 14h16 ?
- J'étais pratiquement arrivé chez moi.
- Mhm... Écrit dans un bloc note. Y avait-il des témoins pour le confirmer ?
- Je ne sais pas.
- Ok... Et pourquoi avoir pris cette caméra de la petite salle attenante aux toilettes des filles du deuxième étage ?
- Déglutit. Je me l'étais faite voler.
- Pourtant il n'y a eut aucune plainte en rapport avec un vole...
- C'est parcque je ne m'en suis aperçu que la veille au soir, et que j'ai décidé de me chercher un peu le lendemain.
- Très bien. Maintenant... Il pose son bloc note. J'ai une dernière question, après je vous laisserai patienter dans la salle d'attente. Comment se fait-il que vous sachiez l'emplacement de cette salle où se trouvait votre caméra volé ?
- J'ai juste vu une trappe et l'ai ouverte pour voir ce qu'il y avait derrière, je ne savais pas que j'y retrouverai ma caméra.
- Bien... Acheva-t-il."
      L'homme se leva et conduisit la jeune fille en salle d'attente avant de disparaitre derrière une porte où il semblait y avoir du monde. Ketsueki resta immobile sur sa chaise, elle avait peur. Peur de ce qu'il allait advenir d'elle.

Tueuse à Gages : Le Mur Tueur [Terminé/Corrigé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant