Tueuse à Gages : Le Mur Tueur [Terminé/Corrigé]

Chapitre 16 : Une certaine vengeance

[Chez Fuhito, dans son bureau le 13.09.2010 à 10:13 PM]
      Ketsueki rouvrit les yeux sur une pièce sombre, les rayons de la lune traversaient la fenêtre face à la jeune fille. Celle-ci s'était endormi contre la porte, elle se redressa en appuyant son dos contre le bois et enfouis son menton dans ses bras repliés. Ses yeux scintillaient dans la pénombre. La jeune fille semblait calme visiblement, elle soupira et se releva :
"Il faut que je sorte d'ici."
      Elle regarda la fenêtre en face d'elle et fixa l'étagère pleine de livre à sa gauche. Elle s'approcha et la vida en partie des mangas qu'elle contenait, puis elle tira de toute ses forces sur une des planche du côté. En quelques secondes la planche se décrocha et se retrouva dans les mains de Ketsueki. La jeune fille s'approcha maintenant de la fenêtre et la frappa avec la planche. Des morceaux de verre volèrent dans toute les directions, elle re-frappa une fois. Elle laissa tomber sa planche en s'apprétant à passer par la fenêtre quand elle entendit quelqu'un déverrouiller la porte derrière elle. Elle tourna légèrement la tête et vit la porte s'ouvrir, Hayato apparut dans l'encadrement au moment la jeune fille se laissa tomber. Aïe ! Des bouts de verre lui avaient griffé une partie des cuisses. Ketsueki fit de son mieux pour ne pas y prêter attention et se retourna pour voir où en était Hayato, celui-ci avait disparu visiblement. La brune se retourna alors et se mit à courir vers le portail. Arrivée devant, elle actiona la poignée, soulagé qu'il ne soit pas verrouillé. Elle se mit à courir le plus vite qu'elle pouvait dans la rue, elle entendait des pas de courses derrière elle. Merde ! Il va pas me lâcher ! Elle serra les dents et se mit à courir encore plus vite, mais les pas se rapprochaient progressivement. Ketsueki vira rapidement sur la droite où une petite ruelle sombre s'étendait, elle se heurta à une gouttière à cause du manque de luminosité. Elle se releva le plus rapidement possible et se remit à courir quand elle sentit quelqu'un l'attraper et lui tomber dessus. Ses genoux et ses avant bras la cuisaient, elle tenta tout de même de se dégager mais Hayato la maintenait au sol. Il se redressa en la tenant immobilisée. Ketsueki se débattit encore plus fort, et s'arrêta quand elle sentit qu'il la soulevait. Ses pieds ne touchaient même plus le sol. Elle se rendit alors compte que le garçon l'avait plaqué contre un mur, il la fixait intensément. La jeune fille voyait bien qu'il était en colère, mais cela ne lui faisait rien. Il déclara alors en tentant de garder son calme :
"Tu vas arrêter ce que tu fais tout de suite !
- Pff... Tu veux que j'arrête de respirer ?!
- Fait pas la fille qui sait pas ! dit-il en la secouant.
- Oh ! J'ai peur. Dit-elle d'une voix vide de sentiments.
- Ça suffit ! Cette fois c'en est trop ! Si les autres veulent te fracasser la gueule, je les laisserai faire à leur guise ! Avant je te tolérait, mais là c'est finis !!"
      Elle le regarda fixement :
"Bon tu me laisse partir maintenant ?
- Non, je vais appeler les autres et leur dire ce que t'as fais. C'est eux qui décideront du reste.
- C'est pas trois mec qui vont me faire peur."
      Sur ces mots la jeune fille donna un grand coup de pied dans l'abdomen d'Hayato et se libéra. Elle commença à partir quand le garçon se releva et lui lança :
"Tu sais pas combien on est, alors ferme là !
- Tss..."
      Elle continua de marcher en direction de chez elle. À cette heure mes parents doivent dormir, va falloir que je me fasse discrète. Au bout de dix minutes la jeune fille arriva chez elle. Elle entra grâce aux doubles des clés que ses parents cachaient dans une jardinière bien garnie. Elle referma la porte sans bruit et se dirigea vers sa chambre où elle s'enferma. Elle se déshabilla et se mit à observer ses multiples égratignures elle allant dans sa salle de bain et prit un désinfectant. Elle en aspergea toute ses blessures et revêtit son pyjama avant de s'affaler dans son lit. Elle enfouis sa tête dans l'oreiller et songea à ce qu'il c'était passé. Ce que j'ai fait est si horrible que ça ? Il n'est même pas mort. Comment ça peut les affecter alors que moi...

Flashback

      Une petite fille de visiblement six ans était allongé par terre, elle était couverte de bleus. Elle tourna ses yeux tristes vers les autres enfants qui semblaient s'amuser dans la cours de récréation. Comme si il ne s'était rien passé...

Fin du flashback

      La jeune fille enfouis un peu plus sa tête dans l'oreiller et s'endormit.