Chapitre 14

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Nous sommes rentrés dans la maison dans le plus grand des calme. Ce bain froid a eut comme bénéfice de calmer Ayato qui est aussi silencieux qu'une pierre ce qui m'inquiète et me fait sentir encore plus coupable.
Rentré, il se dirige sans un mot dans sa chambre . Je fais de même . Je glisse dans ma combinaison pour emmitoufler dans mon lit . Mais impossible de m'endormir . Ayato occupe l'essentiel de mes pensées. Je me lève et décide d'aller le voir mais je reste bloqué devant la porte . Il faut que j'ai un prétexte pour venir dans sa chambre . Je descends à la cuisine et prépare 2 petit gâteau au chocolat avec un thermos de lait chaud puis je remonte en haut . Je me pétrifie devant la porte une fois de plus .Qui sait ce qu'il risque de me faire ? Encore des misères et cette fois je l'aurais bien cherché . Je me décide de m'en aller mais la porte s'ouvre et je suis prise sur le fait . Le sourcil d'Ayato se lève lentement:
- qu'est-ce que tu fais depuis tout à l'heure ?
- j'avais un petit creux du coup je réfléchissais. Mais je ne peux pas le manger toute seule...tu en veux?
- dommage je n'aimes pas les pâtisseries.
- mais tu portes encore tes vêtements mouillés! Rentre te changer. Tu vas tomber malade.
- je ne vais pas tomber malade.
- fais ce que je te dis .
Il reste surpris de mon ton puis rentre dans sa chambre en laissant sa porte exprès grand ouverte . Je rentre et m'assois sur une chaise et dépose mon plateau sur son bureau poussièreux . J'observe l'absence de lit ce qui est étrange dans une chambre mais un gros truc bizarre dans un coin et un sofa . Je retourne ma tête pour lui demander de quoi il s'agit et je retrouve Ayato torse nu .
- tu ne vas pas te déshabiller ici ?
- c'est ma chambre que je saches et je ne t'ai jamais autorisé à y entrer .
- pas possible.
Je le pousse dans sa salle de bain et m'assois sur le sofa , il était plutôt sexy. Je me sers une part de gâteau et la déguste lentement jusqu'à ce qu'Ayato sorte . Il s'assoit sur l'autre extrémité du sofa .
- tu n'as plus l'air de m'en vouloir.
- je t'en veux toujours autant mais je voudrais éviter de te combattre par les mêmes actions que toi . Tu peux prendre une part de gâteau.
- je n'aime pas les ...
- j'ai dit tu peux prendre une part de gâteau. Je cuisine très bien .
Il soupire et s'en sers une . Il n'y a aucun dégoût apparent sur son visage .
- en fait tu aimes qu'on te parle comme ça . D'un ton autoritaire. Tu aimes ?
- 1) non je n'aime pas que tu me parles sur ce ton 2) je n'aime pas les pâtisseries, il se mange juste « bien » ton gâteau.
- d'accord d'accord si tu veux . Et tu vas bien ?
- parfaitement , pourquoi ?
- et bien tout à l'heure tu étais...différent.
Il reste surpris un moment puis rigole aux éclats .
- tu n'es pas censé me détester ? En fait tu aimes que je sois méchant .
- tu n'es vraiment qu'un cretin ! J'étais venue m'excuser de t'avoir fait peur figure toi !
Son rire se calme puis il prend une bouchée de mon gâteau.
-  ça m'a juste rappeler des mauvais souvenirs .
- tu t'es noyée ?
- on pourrais dire ça , me répondit il un peu plus tard.
On entendit à partir de là que les tasses se déposer et le tintement de nos fourchettes. Je me décidais de briser le silence .
- alors monsieur Ayato aurait une copine ? Je n'ose pas imaginer l'enfer que tu lui fais vivre .
Il hausse un sourcil et me sourit .
- elle n'est pas jalouse de te voir avec moi ?
- pas le moins du monde , elle n'est pas ici .
- ah ... et c'est qui ?
- pourquoi tu veux le savoir ? Tu n'est pas censé me haïr .
- tres bien . Si tu ne veux pas me le dire je comprends. Et d'ailleurs ça ne me fait rien.
Je me lève et me dirige vers la porte .
- merci .
-Je penses souffrir d'un défaut auditif là maintenant, répète? Je dis avec une mine étonnée.
- Emily...DÉGAGE !
Je sors en éclatant de rire , il peut parfois être mignon.

Diabolik lovers - un sang banal  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant