Il décolla ses lèvres des miennes . Je désirais une fois de plus ce contact que j'ai tant repoussé mais pas que ... Je réalisais que je voulais Ayato tout entier et ne le partager à personne. Ses yeux émeraudes me dévisagèrent, un regard brûlant de désir comme le mien j'imagine. L'attirance indéniable me fit re tenter l'expérience . Je reliais mes lèvres du tac au tac au siennes et se fut cela pendant plusieurs minutes . Lui et moi nous embrassant avec voracité . Il en voulait autant plus que moi . Je l'écarta même si je voyais qu'il n'avait aucune envie d'arrêter.
Moi : Nous ne sommes pas des affamés.
Ayato : j'ai encore faim .
Moi ( plaçant un doigt sur ses lèvres): gardes en pour la suite .
Je me releva puis me dirigea vers la fenêtre histoire de prendre l'air . Je n'imagine même pas l'état de mon visage . Ayato m'enlaça par derrière et mit son visage sur mon épaule. Ce moment était délicieux, trop parfait...justement il était trop parfait . Mon regard perdu dans le paysage s'arrêta sur une silhouette .
Moi (chuchotant): qui est-ce ?
En regardant mieux , je compris que ça n'était pas l'un des habitants du manoir ni une personne connue . Lorsque j'aperçus le cache-oeil , je reconnus à qui j'avais à faire .
Moi : Un tsukinami !
Ayato : quoi ?
Je me défis de l'emprise d'Ayato et sorti de la cellule.
Moi : Appelle tout tes frères, dit leur de venir maintenant !
Je n'entendis pas la réponse mais elle n'en valait pas la peine , je n'allais pas le laisser partir sans avoir eu ce dont j'avais besoin. Je ralentis en me souvenant que c'était des personnes extrêmement dangereuses et que je fonçais tête baissée, j'y ai malheureusement pensé trop tard . De dos , le personnage avait l'air perdu mais il senti ma présence et se retourna .
« - Enfin quelqu'un ! Je me suis perdu ici , je cherche mon chemin.
Moi : - Que fais-tu ici ? »
Son sourire disparu pour être remplacé par un visage ferme et effrayant.
« - Eliminer ceux qui me font obstacle . Tu ferais mieux de partir si tu veux garder la vie sauve . »
J'eus du mal à déglutir.
« - Je crois comprendre que vous n'êtes pas en très bon terme . Mais n'est-il pas temps d'enterrer la hache de guerre ?
- Dégage !
- écoute la seule chose que je voulais à la base c'est la fille que tu retiens. On pourrait trouver un compromis non ? »
Il rit jaune .
« - Assez discuté ! Il est inutile d'argumenter plus longtemps. »
Il se dirige vers moi ,menaçant . Je me retourne prête à courir mais je me reçois un coup dans le ventre qui me propulse quelques mètres plus loin . Ce seul coup me met à terre , je vomis et j'ai du mal à respirer. Je me relève difficilement et trottine pour m'arrêter et tomber une fois de plus . Je sens les larmes montées et me sens idiote. Lorsque qu'une paire de chaussures apparaît devant mes yeux . Je lève mon visage . C'est Ayato . Son visage est déformé par la colère. Il se lance vers l'étranger et j'imagine qu'ils devaient se mener à lutte acharné , je n'avais pas la force de me retourner. Je n'entendais seulement les cris de douleur d'Ayato qui n'avait aucune chance et les rires du sadique . On me décolla du sol , d'un coup d'œil je reconnus Raito , un sourire fixé sur ses lèvres.
« - tu peux t'endormir minette , tout se passera bien .
- il ... va ...vous tu..er ,murmurais-je difficilement .
- c'est lui qui va mourir » me dit Reiji »
« - Kanato, tu y vas .
- Pourquoi ?! »
Mais il y alla sans rechigner .
« - regarde ça » me dit Raito en relevant ma tête vers la scène.
Ayato et Subaru maîtrisaient Shin tandis que Kanato s'approchait d'un pas nonchalant. Il leva sa main tout près de Shin puis d'un geste trancha sa tête. Ils avaient battu celui que je pensais qu'on ne pouvait battre . Mais je n'avais pas de force pour m'étonner. La dernière chose que je vis s'avancer vers moi fut Ayato .
VOUS LISEZ
Diabolik lovers - un sang banal
Fiksi PenggemarMitsumi reprend une vie normale avec Ruki . Mais partiellement. En effet , elle sent quelque chose de "changer" en elle . D'une autre part , Emily , meilleure amie de Mitsumi , cherche à se réconcilier avec celle-ci mais pas très évident quand elle...