Diabolik lovers - un sang banal

Chapitre 18

Ayato me dépose dans mon lit et s'en va . Ma belle robe est dans un sale état , ma tête aussi. Je ne prends même pas la peine de me nettoyer , j'enlève avec peine ma robe et découvre un un bleu sur mon ventre . Je me couche dans mon lit et penses au événement qui viennent tout juste de se passer. Je me remémorer Mitsumi, dans sa robe blanche immaculée , ressemblant à un être fantastique puis à la vision d'horreur sa belle robe teintée de rouge , son regard éteint, son corps froid , l'odeur de fer , le bruit d'une lame s'introduisant dans un corps . Je me réveille en sursaut , je transpires et je sens mon maquillage coulée. Je décide d'aller me laver . L'eau chaude me réveille mais n'enlève pas mon teint brouillé, mes cernes et les   boursoufflures autour de mes yeux. Je m'habille en jogging et me recouche dans mon lit . Je n'ai envie de rien ,je suis juste déprimée. Alors que mon esprit vagabondait quelqu'un rentre dans ma chambre . C'est encore Ayato . Il s'asseoit sur une chaise et ne dis rien .
- tu dois me trouver minable à être là à rien faire , à parler sans agir , à ne pas savoir me défendre, à être faible... une simple et débile humaine , je comprends mieux pourquoi vous me méprisez.
Il ne dis toujours rien .
- ah je me sens inutile, enfin je le suis là , maintenant, dis-je en rigolant. À vrai dire je suis venue ici en croyant la retrouver chez l'un de chez vous, enfermée dans un cachot à pleurer sur son sort . Je lui aurais pris la main et nous nous serions enfuie. J'aurais eu le titre de meilleure amie de tous les temps et nous aurions enfin repris notre vie de tous les jours elle et moi . Ça ne s'est pas réellement passée comme ça !
Mais une fois de plus il ne dit rien , il ne me regarde même pas .
- si j'avais laissé couler comme mes dernières fois elle serait revenue de par elle même. Mais il a fallu que je m'en mêle. Je regrette de vous avoir connu , d'être venue, dit quelque chose bon sang ! Tu me rends folle, je vous hais ! Tous !
Je me replonge sous ma couverture, mes larmes coulent encore.
- tu es minable, me dit-il.
- mon roi ose enfin m'adresser une parole.
- tu es frustrée parce que tu n'as réussi a ne rien faire .
- je ne m'en étais pas rendue compte.
- et tu rejettes ta faute sur les autres. Tu n'aurais jamais dû venir ici .
Il viens tout près de moi et se met à la hauteur de mon lit .La seule chose qui nous sépare à présent est la couverture.
- il ne te reste plus qu'a changer.
Qu'est-ce ce qu'il raconte ?
- une misérable humaine ne peut rien faire contre 2 vampires surpuissants après tout . Mais en devenir une ...
- vous non plus vous ne faites pas le poids alors ...
- ce qui voudrais dire que nous sommes aussi minable que toi donc aussi inutile et incapable.
Je rigole.
- Mais nous ne pouvons plus faire machine arrière. Ils m'ont humilié et m'ont volé une chose que je désirais.
Il se lève et va à la porte .
- je te laisse faire ton choix .
Il quitte ma chambre sur ces derniers mots .
Après quelques heures, je décide de me remuer un peu mais en marchant je me sens toujours aussi vide . Je me ressasse les paroles d'Ayato , il a un don pour embrouiller mon cerveau. Sans m'en rendre compte, j'arrive dans le salon. Ici , Reiji est assis sur un fauteuil. Il a un thé dans une main et dans l'autre un livre . Il remarque ma présence et m'invite à m'asseoir. Il prend une gorgée de son thé et me regarde fixement. Je n'ai jamais vraiment eu de tête à tête de ce genre avec lui ,ça me met un peu mal à l'aise surtout que je ne suis pas habillée convenablement enfin .
- pourrais-tu me répéter ce qu'ils t'ont dit ? Je parle des énergumènes que nous avons eu la nuit dernière.
- je ne me souviens plus très bien . Qu'ils ont voulu reprendre le pouvoir et quand il a poignardé Mitsumi il était « rassuré » d'avoir pris un couteau en acier.
Je marque une pause
- ces personnes... qui étaient telles ? Elles étaient différentes de vous .
Il reprend une gorgée.
- tu ne connais évidemment pas ces personnes. Ce sont les cousins de la mère des triplets . Donc leurs cousins . J'ai fait quelques recherches mais je refuse de les partager avec des personnes de ton rang débrouille toi .
Je me lève et me décide d'avoir plus d'informations. J'arrive à trouver une bibliothèque très grande mais après être restée près de 2h je prends conscience qu'elle est uniquement remplie de livres récents. Je retourne dans ma chambre bredouille. Il pleut et ma chambre est glaciale. Je n'arrive pas à dormir , je me décide à sortir. Un plaid sur les épaules, je me promène dans la grande maison. Je finis par me retrouver dans le salon ou Shuu est allongé sur un sofa . Il ne dors pas et a les yeux ouverts.
- à quoi réfléchis-tu ? Le questionnais-je .
- à rien , il me répond en refermant les yeux.
Je m'assieds en face de lui .
- toi , tu aurais des informations sur la famille Tsukinami ?
- je ne penses pas que ça soit à moi qu'il faut poser la question, non ? Je ne suis pas leur cousin après tout .
- j'ai cherché Ayato mais il n'ai trouvable nul part , mentais-je, et je refuse de parler avec les 2 autres .
- tu es une grande fille débrouille toi .
- mais s'il-te-plaiiit !!! T'as l'air d'être un chic gars , toi.
- Raah ... t'es chiante .Dans la partie est de la maison , regarde s'il n'y aurait pas des choses qui t'intéresse.
Je m'aventurais donc dans une partie de la maison totalement oubliée, sale et pas éclairée . Des tonnes de portes contenant des tonnes de pièces petites, inoccupées et vides . Je commence à désespérer. J'en ouvre une dernière et découvre une fois de plus une pièce minuscule et poussiéreuse mais contenant une petite bibliothèque. Je rentre et cherche les livres m'intéressant. Mes recherches n'aboutissent que sur un livre très détérioré et poussiéreux mais il avait en titre marqué par des caractères de fer sur le livre « l'histoire des vampires : croisement vampire -démon, la famille Tsukinami » . 
À vrai dire , seul le nom était écrit avec du fer . Il n'y avait ni auteur , ni éditeur. J'ouvris l'énorme livre en cuir . C'était un manuscrit, l'écriture était droite et très propre. Je n'eut aucun mal à le déchiffré et surtout grâce à la lumière de la lune qui illuminait toute la pièce. Adossée au mur , bien couverte avec ma couverture et la minuscule pièce poussiéreuse mais très agréable, je ne tarda pas à me plonger dans le livre . Je ne sais pas combien de temps je suis restée ici mais au lever du jour, j'étais au milieu du gros livre . Voir le soleil me chamboulait un peu . Je ne le voyais que très peu mais pas comme ça . Je réalise que ça me manque ... beaucoup. Ainsi que ma famille. Je décide de ne plus y penser et de retourner dans ma chambre. Mais je suis épuisée, je n'arrive pas à me relever. Je me couche sur le sol poussiéreux et m'endors .