Les lumières. Les guirlandes qui clignotaient autour des poutres de chêne. Au fond, un grand sapin décoré de mille couleurs, où s'amassaient des dizaines de cadeaux à son pied.
Là-bas, tout le monde était à table. Son père, grand et impressionnant dans son costume brun. Mérida et sa famille, ainsi que Jack, Barbara et Emma. Gueulfor, le meilleur ami de son père. Même Anna, Elsa et Raiponce étaient présentes ! Tout le monde s'était bien habillé, les filles portaient des robes, les garçons de beaux costumes. Juste à côté de lui, sur sa droite, se trouvait un miroir en pied au cadre d'or, où il put voir son visage, sa stature : il semblait légèrement plus grand, et plus musclé également. Ses cheveux en bataille encadraient son visage, plus longs qu'avant. Il portait un costume noir sur une chemise blanche, comme tous les autres convives. Et bizarrement, il se trouva plutôt beau garçon.
Il se retourna, et Mérida était maintenant juste à côté de lui.
« Tu viens ? »
Elle lui adressait un grand sourire de ses dents blanches, ses longs cheveux soigneusement coiffés. Coiffés ? Mérida était coiffée ? En effet, ses longues boucles rousses retombaient soigneusement sur ses épaules, comme si elle avait passé des heures à s'occuper de chaque mèche. Elle portait une magnifique robe émeraude, qui faisait vraiment ressortir ses grands yeux maquillés.
« Où est-ce qu'on est, Mér' ? demanda-t-il à sa meilleure amie.
-Chez toi, enfin ! répondit-elle tout en le tirant par la main.
-Chez moi ? »
Il observa la pièce qui l'entourait : cela ne ressemblait pas du tout à sa maison ! La pièce était immense, avec un plafond très haut, et il y avait au centre une grande table en bois. Tout le monde semblait l'attendre, mais quelque chose clochait.
« Mér... qu'est-ce qui se passe ? »
Soudain, l'atmosphère changea brusquement. La douce chaleur de la main de Mérida quitta sa paume, et toutes les lumières s'éteignirent d'un seul coup. Quelques secondes plus tard, les bougies au centre de la table s'étaient allumées et diffusaient une faible lueur, mais suffisante pour voir que quelque chose avait changé.
« Mérida ! Papa ! »
Tandis qu'il avançait vers eux, la table semblait s'éloigner de lui de plus en plus. Ils ne bougeaient plus, le visage horrifié par quelque chose, des larmes coulant sur leurs joues sans qu'Harold ne puisse rien faire. Les flammes voletaient, grandissaient toujours plus, brûlant tout sur leur passage. Brûlant même ces figures devant lui, les visages de ceux qu'il aimait, de ses amis. De sa famille. Une lumière violette baignait la scène tandis qu'Harold s'effondrait au sol, ne faisant plus face qu'à cette même silhouette, cette silhouette qui le visitait chaque nuit, murmurant son prénom.
« NON ! »
Harold se releva brusquement, trempé de sueur, empêtré dans ses couvertures. Le choc avait été rude, et le contact avec le sol l'avait réveillé brusquement. Sans qu'il ne puisse les arrêter, des larmes coulèrent de ses yeux, les mains tremblantes et le cœur battant la chamade.
La porte s'ouvrit brusquement, ce qui le fit sursauter, et fit place à Stoïck, encore vêtu d'un costume, mais noir cette fois-ci. Ce dernier parla de sa voix rauque :
« Harold ? Tout va bien, fils ? »
Il alluma la lumière, et s'avança vers son fils lorsqu'il vit son état.
« Harold !
-Oui, oui... bafouilla-t-il en essuyant ses joues, ne t'en fais pas, j'ai fait... j'ai juste fait un mauvais rêve. »

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Walt Works
FanfictionEtre ado n'est jamais vraiment facile, et encore moins lorsqu'on s'apprête à entrer dans une école réservée aux personnes extraordinaires. C'est pourtant ce qui va arriver à Jack, Mérida, Elsa, Anna, Harold et Raiponce. Entre amitié, amour, pleurs e...