Chapitre 1: Nous deux séparés

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Un nouveau coup atterrit sur ma mâchoire tandis que je m'effondre, face contre sol.

-C'est bon, t'as eu ton compte aujourd'hui salopard.

Oui, pour eux je suis un sale type mais je sais que les accusation portées à mon égard sont fausses alors je me relève en titubant. J'appuie mon dos endolori contre le mur pendant que le vertige cesse avant de me diriger vers le réfectoire pour le souper. Je prend un plateau et vais vers le cantinier.

Celui-ci me sert deux sandwichs au fromage et passe au prisonnier suivant. Je soupire et m'assois par terre, contre un mur avant de commencer à manger. Je mastique lentement afin de tenir jusqu'au lendemain car on ne nous sert que des sandwichs, à part le dimanche ou nous avons le droit à un repas chaud.

Après mon repas, je soupire et me dirige vers ma cellule. Dès que j'entre dans cette dernière, je vois qu'elle a été fouillée. Par les gardes ? par les autres détenus ? Les deux options sont possibles. Je remet mes couvertures en places ainsi que mon matelas avant de me coucher. Je regarde la lumière du soir pénétrer par la petite fenêtre de ma chambre. Il ne me reste plus que onze ans et quelques mois à tenir et je sens déjà que je ne vais pas réussir.

J'ai tellement peur de ne pas survivre ici que j'en fais des cauchemars mais je sais que chaque mois, j'ai droit à une visite. Je sais également que mon père m'a promit de venir avec Elrond. Mais j'ai également peur que ce dernier m'oublie. Je refoule mes larmes et essaie de dormir malgré les divers bruits que j'entends. Eau qui coule, voix, bagarre, cri, rire de fou, il y en a pour toutes les sauces et c'est horrible. Je m'assoupis finalement en pensant à tout cela, tombant irrémédiablement dans un cauchemar. Valars, aidez moi...

~pdv Elrond~

Je rentre chez moi, éreinté par toutes les opérations accomplies d'aujourd'hui. Dès que je fus rentré, je remarquai que tout ce dont je voulais, c'était à manger, un lit et Thranduil. Je ne devrais pas penser à lui, même si je l'aime. Non, chez moi, il n'y a que Celebrian. Cette dernière m'attend dans le salon, couchée dans le sofa en simple nuisette transparente, les jambes écartées.

Je dépose mon sac dans l'entrée et vais dans la cuisine. En soupirant, je prend une des mousses au chocolat du frigo et la mange en quelques cuillerées. Ceci fait j'allai dans un fauteuil et allume la télé, ignorant toujours ma femme. Celle-ci me regarde avec un air sévère, je m'en moque. Elle se lève et se place face à moi en se frottant contre mon corps.

Je l'ignore de plus belle et essaie de suivre l'actualité mais elle se trémousse devant mes yeux alors un grognement sort de ma gorge.

-Celebrian, pousse toi, s'il te plait.

-Et pourquoi ?! Depuis plusieurs mois maintenant tu ne fais plus attention à moi ! Je n'en peux plus et j'ai besoin de ta présence.

-C'est simplement que je n'ai pas envie. De plus je suis fatigué et j'aimerais suivre le journal télévisé.

Un cri s'échappa de ses entrailles et elle partit dans notre chambre à coucher en claquant la porte. Enfin seul...L'actualité ne parle pas de grand choses à part du combat que fait l'avocat de Thranduil pour le libérer. Le savoir en prison me vrille les tripes. Un jour j'ai été dans un de ces bâtiments afin de soigner un détenu hautement blessé. Je n'aimerais y rerentrer pour rien au monde sauf pour mon amour.

À quoi dois-je m'attendre ? Rayonnant de joie ? Blessé jusqu'à la mort ? J'ai tellement peur rien que d'y penser. Mais je dois rester fort ! Pour Thranduil, le roi de mon coeur... Je sens quelque chose en moi se contracter et ma verge se dresse d'elle-même à la simple pensée de mon aimé. Je soupire, me lève et cherche dans mon sac de travail.

J'en ressors un long objet large destiné à mon plaisir. J'ai honte de m'en servir mais c'est le seul moyen de me vider du stresse et de la tension de mon sexe. Je vais dans la salle de bain du rez de chaussé et me déshabille. Une fois nu, je lèche le god, suçant la glande en plastique et massant les bourses molles de l'objet.

Avant de m'enfoncer le god dans l'anus, je ferme la porte à clé, au cas ou Celebrian aurait l'idée de venir vérifier ce que je fais. Je tremble d'appréhension tandis que je m'insère l'objet humidifié entre les fesses. Un gémissement sort de ma gorge alors que l'objet s'enfonce jusqu'à la gaine. Je commence des aller-retour avec une main tandis que l'autre pince un de mes mamelons. Je gémis une nouvelle fois. Je change de position, l'objet touche ma prostate et un cri s'échappe de mes entrailles.

Je halète et gémis de plus en plus bruyamment, les sons se répercutant sur tout les murs. Ma main qui s'était occupée de mes tétons, faisait à présent des va et viens le long de mon membre, appuyant parfois sur le glande rougie. Un énième coup dans ma prostate avec l'objet me fait me déverser en criant le nom de Thranduil. Je reste couché encore quelques instants, regardant mon reflet dans le grand miroir. Je suis rouges, des mèches colles à mon front et une fine pellicule de sueur recouvre mon corps.

Après, je fixe la semence qui recouvre ma main. J'approche celle-ci de ma bouche et lape doucement le liquide blanc. Il est étrangement doux mais est tout de même acre. Le goût n'est pas désagréable mais je n'en prendrai pas comme boisson. Puis une idée me vint, une idée pour réaliser mon rêve, et peut être celui de Thranduil. Ça ne peut fonctionner que dans un autre monde mais je suis tellement désespéré.... J'en tremble de joie et de peur.

Rapidement, je me rhabille et vais dans la bibliothèque. Je cherche les livres sur les plantes et diverses autres choses du Moyen Âge. Je n'espère qu'une seule chose, pouvoir créer mon idée pour ainsi, faire sortir mon blondinet et fonder une famille avec lui...

Un Baiser, Une Promesse [Tome 3, ✔Terminer✔]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant