Chapitre 20

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  Moussa : Bon, je vais pas perdre de temps, on aurait besoin que tu te fasses passer pour une fille...

facile et entre chez Momo.

HEIN ???? Nahel Sheitan, c'est quoi ce délire ??!!

J'ai pas pu me retenir, j'ai crié.

Moi : QUOI ???? T'es sérieux ? Tu veux que je fasse la pute ?!

Moussa : Wesh calme-toi, juste tu fais semblant, tu vas rien faire t'inquiète. Je te passerai un portable

comme ça on reste en contact. Tu pourras nous dire s'il retient vraiment Farès.

Alors là ! C'est l'idée la plus naze que j'ai jamais entendue... et la plus écœurante !

Moi : Tu te fous de ma gueule, bon sang tu peux pas être sérieux là...

Il s'approche de moi.

Moussa : Écoute, ils se méfieront jamais d'une keh. Il faut qu'on sache s'il est là-bas, et faut qu'on soit

grave discrets pour pas attirer l'attention. Les filles y entrent comme dans un moulin, c'est la meilleure

solution.

Moi : Est-ce que tu te rends compte de ce que tu me demandes là ?

Il soupire.

Moussa : Oui, je sais. Mais on n'a pas le choix et on manque de temps pour trouver une autre idée.

Je soupire et hoche la tête.

Moi : Incha'Allah que tout se passe bien.

***

Et me voilà devant la maison de Momo. Putain le streeeeess ! J'ai les mains moites, le cœur comme un

tambour... Non faut pas que je me dégonfle, je le fais pour... Farès ? Je fais ça pour Farès ? Je m'en fous

de lui, de ce qui lui arrive, pourquoi je fais ça pour sa gueule ?

Tout ce que je sais c'est que je peux pas le laisser croupir ici SI il y est.

J'avance tranquillement vers la porte où des filles attendent pour entrer. J'ai des frissons, j'ai froid

partout, et c'est pas que l'angoisse qui fait ça... mais aussi ma tenue, ma si petite tenue. Je la déteste.
J'étais à peu près comme ça :


Franchement j'assumais paaaas du tout. Je caillais, j'avais envie de m'envelopper dans une couverture pour

pas qu'on voit mes formes pffff la cata quoi.

La porte s'ouvre enfin, toutes les filles ont le sourire aux lèvres, j'essaie de les imiter pour me fondre

dans la masse. C'est un mec qui nous ouvre, il est grand, bronzé, musclé, plutôt mignon, et vu son sourire

de pervers il doit bien jouer de son charme hein.

Le pervers : Entrez les filles, faites comme chez vous.

Les filles entrent une par une, il les mate de haut en bas avec un petit sourire d'obsédé. Raaaa je déteste

les gens comme ça, j'ai serré les poings pour pas lui casser ses belles dents blanches. A un moment, il a

même mis la main aux fesses d'une fille qui avait un manteau un peu long sur elle.

Le pervers : Enlève ce manteau chérie, t'inquiète je suis là pour te réchauffer.

La fille lui a souri et l'a emballé piouuuu j'ai vraiment cru que j'étais rendue au repaire du Sheitan.

Chronique de Sofia : Kidnappée, mon destin est lié au sien {Réecriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant