Chapitre 68

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Mmm... Je m'étends, je me réveille en douceur même si je n'ai pas encore ouvert les yeux, je suis sur le point de bâiller quand...

? : ALLEZ !

Je sursaute et ouvre le yeux en me mettant assise sur le lit. Je vois Maeva debout à côté du lit, les mains sur les hanches et habillée d'une robe bleue, comme celle-ci :

Maeva : C'est pas le moment de jouer les marmottes ! Grouille-toi frangine, aujourd'hui tu te maries pour la seconde fois, c'est pas donner à tout le monde alors DEBOUT !

Olala je suis dans les vappes là, il me faut ma dose de caféine. Non je parle pas de café puisque j'aime pas ça, je parle de mon mari (donc techniquement il me faut ma dose de Farèsine), y'a que dans ses bras que j'aime commencer la journée et là mon système est tout chamboulé avec les cris de Maeva qui résonnent encore dans mes oreilles.

Moi : Farès !

Maeva lève les yeux au ciel alors que moi je veux un gros câlin de mon mari, je veux mon réveil NORMAL. J'ai déjà donné niveau préparatifs de mariage au Maroc pour le mariage religieux et c'était un groooos bordel avec toutes les femmes de la famille qui tournaient autour de moi comme des abeilles autour d'une fleur. Pas question que je revive une journée aussi stressante.

? : Amor ?

Je secoue la tête, tirée des souvenirs de notre dernier mariage et vois Farès dans l'entrée de la chambre, le regard alerte et... habillé en costume. Tout l'air qu'il y a dans mes poumons en sort, je suis juste émerveillée. Je sais pas si vous savez ce que ça fait de voir l'homme de votre vie, de vos rêves, qui débarque dans votre chambre comme ça alors que vous êtes à peine réveillée et qui vous appelle « Amor » par-dessus le marché... je peux vous dire que ça fait un SACRÉ effet !

Maeva : Non, Sofia, n'y pense même pas !

Je regarde Maeva, elle plisse les yeux et je lui tire la langue.

Moi : Chéri, tu peux venir t'asseoir stp.

Farès s'approche et s'assoit à côté de moi sur le lit. Je lui enlève direct sa veste noire et je m'attaque aux boutons de la chemise blanche.

Maeva : Non mais c'est pas vrai ! Je suis dans la pièce je te signale et tu pourrais attendre la nuit de noces quand même !

Je balance la chemise sur le lit, je l'ai fichu torse nu miskine, mais c'est lui aussi, pourquoi il s'est habillé ? Enfin je sais pourquoi mais il aurait pu le faire après notre réveil, en douceur. Rien ne presse, y'a pas le feu que je sache. Je voulais un réveil à ses côtés dans les règles de l'art et il a brisé toutes ces règles donc à moi d'en briser quelques unes aussi.

Je tire Farès avec moi dans le lit, me love contre son torse et tire la couette sur nous.

Maeva : Sofia !!

Moi : Je veux pas me marier ! Je veux me reposer, dans mon lit, dans ma chambre, avec mon MARI !

Je sens le torse de mon homme vibrer comme s'il rigolait.

Farès : T'es mignonne, cariña.

Maeva : T'as oublié les réservations de l'hôtel ? T'as aussi oublié qu'on fait pas ça que parce qu'il était temps que vous officialisiez la chose administrativement mais aussi pour sauver la peau d'Ananas ?

Moi : Ananas ?

Maeva : Nassiha. Sans parler de notre peau aussi. Et sans parler du fait que ça fait une bonne semaine que je prépare tout !

Moi : Oh mon Dieu, elle est au courant pour le surnom que tu lui as donné ?

Maeva : Oui et change pas de sujet. Simba t'as intérêt à convaincre ta Nala de bien vouloir se lever ou je vais pas tarder à me transoformer en Scar et ça va pas être joli à voir.

Chronique de Sofia : Kidnappée, mon destin est lié au sien {Réecriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant