Chronique de Sofia : Kidnappée, mon destin est lié au sien {Réecriture}

Chapitre 47

  En fin d'après-midi, j'entends la porte s'ouvrir. C'est Maeva.
Quand je lui ai envoyé un texto à mon réveil pour savoir où elle était, elle m'a dit qu'elle était entre de bonnes mains. Quelque chose me dit que ces mains appartiennent à Moussa...

Moi : Ah, t'es rentrée !

Elle me sourit avec cette chaleur qui lui va si bien.

Maeva : Oui.

Moi : T'as passé une bonne journée ?

Maeva : Très. Et toi ?

Moi : Ah tu sais, sans toi, mes journées sont pas si bonnes. Mais j'ai survécu.

Elle s'approche de moi pour me faire un câlin.

Maeva : Je vais prendre une douche.

Elle se dirige vers la salle de bains et je décide que c'est le moment idéal pour attaquer.

Moi : C'était bien avec Moussa ?

Elle s'arrête et se retourne. Elle me fait un petit sourire et se dirige vers le canapé, je cours la rejoindre, je sais qu'elle va tout me raconter en détails et je suis pressée d'en savoir plus.

Moi : Alors ?

Maeva : Alors c'était top. On a passé la journée ensemble, il m'a parlé de sa famille, de sa vie. J'ai fait pareil. Il m'a emmené manger au resto.

Je commence à applaudir avec un grand sourire aux lèvres.

Moi : Youhou ! Ma chérie a un amoureux !

Elle rigole et rougit en même temps.

Maeva : N'importe quoi.

Moi : Mouais c'est ça, tu crois que je vois pas tes yeux qui brillent peut-être ?

Elle prend un coussin et me frappe avec.

Maeva : Laisse mes yeux tranquille, ok ? En parlant de relations, euh... t'as donné ta réponse à Jalil ?

Moi : Non, mais j'ai une petite idée.

Maeva : Ah oui ?

Moi : Oui.

Elle hoche la tête en me regardant tout en essayant de deviner si je vais accepter ou pas.

Moi : Bon, j'ai pensé qu'on pourrait aller faire un tour à la salle, ce soir. Histoire de décompresser et d'oublier nos soucis le temps d'un soir, t'en penses quoi ?

Maeva : Je pense que je suis partante.

Moi : Super !

***

Après avoir dîné, on arrive à la salle, il doit être 22 heures, elle vient juste de fermer. Maeva pose mon ordi portable sur le transistor.

Maeva : Y'a la WiFi ici ?

Moi : Je sais pas du tout. Essaie.

Je la laisse faire pendant que je pose un sac rempli de boissons, de gâteaux et de bonbons contre un mur. Et ouais, ce soir on fait la fête. Y'a rien à célébrer mais on fait la fête ! Alors que je sors deux gobelets et une bouteille de Fanta, j'entends de la musique.

Maeva : C'est bon je suis connectée. J'ai mis une playlist des tubes d'Inna sur Youtube.

« Amazing » résonne dans la pièce, je tends un gobelet plein à Maeva et on commence à boire en dansant. On met que des tubes pour bouger et c'est juste du délire. On se lâche, on profite de l'instant présent.

Après tout ce temps à danser comme deux cinglées, on finit allongées parterre à écouter des chansons douces, voire tristes. Maeva a la tête posée contre mon ventre, elle est allongée perpendiculairement à moi. Elle a un paquet de bonbons dans les mains et l'ordi portable posé sur ses genoux.