Chapitre 10

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  C'est... OMAR, le gars du resto !

Il me reconnaît direct et ouvre la portière de la bagnole, moi je me mets à courir. Je repars vers la route dans le désert, sah y'a nulle part où aller dans cette région de merde là tfouuuu !

J'entends des pas derrière moi, putain ils se rapprochent zebi ! Je continue mon sprint jusqu'à ce que je sois plaquée face contre terre.

Omar : Je te tiens salope !

Non, Ya rabbi, pourquoi moi ?

Je me débats, je lâche pas l'affaire. Il me retourne face à lui et sourit comme un psychopathe. Il lui manque des cases à lui wallah, il avait presque la langue qui pendait comme un chien devant un os géant, il voulait me bouffer !

Il me maintenait fermement mais je continuais de me débattre, j'essayais de le griffer mais il esquivait ce connard. J'essayais de lui mettre des coups de pieds mais il bloquait mes jambes avec les siennes.

Moi : Putain sale pd va ! Dégage de moi !

Il a commencé à rigoler.

Omar : Hé Amine, viens voir la keh qu'est-ce qu'elle dit !

Y'a un rebeu qui se ramène, je voyais pas bien avec le soleil mais j'ai reconnu le chauffeur.

Amine : Quoi ?

Omar : Elle dit que je suis un pd mdrrr !

Amine : Vas-y faut la dresser celle-là.

Omar : T'inquiète kho (frère), je vais lui apprendre à me respecter à cette chienne.

Moi : C'EST TOI LE CHIEN BÂTARD VA !

Il a continué de rire et ils m'ont emmenée jusqu'à leur voiture. Les gens regardaient sans rien faire, pffff c'est quoi ces conneries ?

Omar : Personne va te secourir ici, faut pas rêver. Tout le monde connaît Momo, c'est mort.

Momo ? Putain mais c'est qui lui encore ?

Je parlais pas pendant tout le trajet, sah je commençais à regretter d'avoir quitté la maison à Farès, au moins je me sentais en sécurité là-bas. Là, y'avait un con sur ma gauche qui me fixait comme s'il allait me mordre à tout moment et un autre con devant qui me regardait par le rétro en se léchant les lèvres.

Putain mais s'ils étaient en manque, qu'ils aillent se taper des putes nhel Sheitan, mais qu'ils me laissent tranquille !

On arrive devant une grande maison, un peu plus grande que celle de Farès mais c'était pas le luxe absolu non plus.
On me sort de la voiture, on m'emmène à l'intérieur et on me jette dans une cave. On m'a attachée une main au mur avec une corde épaisse. Sah ils ont grave serré le nœud, j'avais du mal à bouger mon poignet.

Mon autre main était libre mais elle servait pas à grand chose vu que l'autre était attachée. J'ai regardé autour de moi, c'était sombre, y'avait une petite fenêtre avec des barreaux tout en haut d'un mur mais je pouvais rêver si je pensais l'atteindre.

Je reste là un moment, quelques minutes, quelques heures... Tout ce que je sais, c'est que la lumière de dehors n'était plus celle du soleil mais celle de la lune. J'avais froid, faim, j'essayais de mordre la corde pour libérer ma main mais ça marchait que dans les films ces conneries, j'ai failli me péter deux dents.

Je suis assise contre un mur. Je me sens seule, sale, abandonnée, j'essaie de pas penser à ce qui peut m'arriver parce que je serais en pleine dépression là sinon et il fallait pas que ça arrive. Fallait que je garde foi et espoir.

Chronique de Sofia : Kidnappée, mon destin est lié au sien {Réecriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant