Le secret de Daryl et Carol [Terminée]

Chapitre 3 : Réfugier

Daryl ne savait plus où ils étaient ni où ils devaient aller. Ce dont il était certain, c’est qu’ils couraient toujours.

-On doit rentrer à la prison ! s'écria Carol.

-La moto est trop loin. S'il y a une horde, il faut la laisser passer avant de repartir.

-Qu'est-ce qu'on fait alors ?

-On va sortir de la forêt en coupant part là-bas. Viens !

Il l'entraînait avec lui en la tirant par bras. Carol le suivit aveuglément.

Après plusieurs minutes, Carol repéra enfin une petite cabane.

-Regarde ! On peut se réfugier là-dedans, s'exclama-t-elle en lui montrant cette dernière.

Daryl hocha la tête et ils prirent la direction de la petite maison.

Une fois entrés, ils virent un rôdeur enfermé dans un sac de couchage sur le sol.

Carol fit une mine dégoûtée par la puanteur ambiante.

-Je m'en occupe, déclara Daryl froidement.

Il planta son couteau dans le crâne du revenant et traina le sac pour emmener le rôdeur dehors. Pendant ce temps, Carol prit le temps d'observer la pièce. Elle était vraiment minuscule. Sombre et Sale. Les murs étaient couverts de posters de chasse ou d'animal tué lors de ces dernières. Elle en conclut que ce devait être un endroit de repos pour les chasseurs qui restaient plusieurs jours sur place, un peu comme eux finalement, les rodeurs en moins, sans aucun doute. Daryl revint après qu'elle se soit installée par terre.

-Il y a encore du mouvement dehors. Ils ne sont sûrement qu'à quelques mètres de nous, mais on devrait pouvoir repartir d'ici une heure ou deux.

-Tant mieux, soupira Carol.

-Tu ne regrettes pas d'être venue ? demanda Daryl en s'asseyant à côté d'elle.

-Non. J'ai encore le temps d'apprendre et puis je me serai inquiétée si tu étais parti tout seul, répondit elle franchement.

Daryl ne s'attendait pas à cette franchise et se gratta la tête, embarrassé.

-Ce n'aurait pas été la première fois que je serais parti tout seul, marmonna-t-il en détournant le regard.

-Je sais, sourit-elle.

Il la regarda finalement sans rien dire. Il avait parfois du mal à la comprendre. Elle le taquinait puis, l'ignorait pour ensuite vouloir le suivre jusque dans ce trou à rat puant.

-Hé ! Regarde, j'ai pris des barres chocolatées ! annonça Carol fièrement en brandissant son sac.

Il se mit à rire franchement sous son ton enjoué. Elle semblait tellement fière d'avoir fait des prévisions.

-Quoi ? demanda-t-elle en le voyant rire.

-Rien. Merci, dit-il en prenant une des friandises.

Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu rire et elle était heureuse d'en être la cause, même si elle savait très bien qu'il se moquait un peu d'elle.
Elle alluma une lampe torche qu'elle avait aussi apportée. Cela leur faisait un peu de lumière dans cette cabane sombre.

-Tu as apporté combien de choses dans ce sac ? Il est doit être plus lourd que toi, se moqua il gentillement.

Elle fit mine d'être vexée pendant quelques secondes avant de se mettre à frissonner.

-Pourquoi fait-il si froid ici alors qu'à la prison, on meurt de chaud ? se plaignit elle.

-Cette cabane est tenue par des bouts de bois merdiques. La prison est beaucoup mieux construite, expliqua-t-il en se levant pour fouiller les placards.