Le Titanic prend à nouveau la mer,
Carcasse sans capitaine dont rouille le fer
Et sur sa coque est peint un autre nom
Société, cela sonne bien me dit-on.
Les gens raisonnables ont embarqué
Se ressemblant à ne plus les discerner,
Et à quai certaines personnes sont restées
Trop indépendantes pour être acceptées.
Une fumée noire et sale colore l'horizon,
Les passagers prennent place sur le pont
Dans une suite de mouvements répétitifs
Obéissant à des codes tacites et définitifs.
Tous souriant à leurs voisins de cabine
Séparés par des cloisons plus que fines
Chacun parlant de ceux restés au continent
-Nous sommes le progrès eux des déviants.
Mais le Titanic si sûr de sa raison
Pense être destiné à une mission,
Ne sachant pas qu'arrivé là-bas
Seule la décadence l'attendra.
Le Titanic coulera à nouveau
Alourdi par son démesuré ego.
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Envolez-moi
PoetryJ'ai ouvert la cage de mes pensées et des poèmes se sont envolés, représentants de mon âme qui se cherche au rythme de mes rimes et à la mélodie hypnotique de ma plume qui gratte le papier. Encre déversé pour alimenter mes rêves et me donner la for...