Le chat traverse la rue éclairée
Par un lampadaire esseulé
Et à la lumière blafarde
Lorsque l'aube du soleil tarde.
Le calme apparent est trompeur,
L'obscurité révèle les malheurs,
Ceux que fardent les lueurs du jour
Et que scellent les sommeils lourds.
Mais la misère ne dort jamais,
Les âmes vagabondent sans paix
D'une fenêtre à celle voisine
Mais les rebords sont jonchés d'épines
Et ne s'ouvrent pas aux mots du cœur
De ceux qu'ils disent venus d'ailleurs,
Alors que seuls les séparent la mer
Et leurs indignes barreaux de fer
Dont ils vantent les mérites,
Ceux d'une inhumanité licite,
Se disant servant le bien commun
Mais "haine et profit" est leur refrain.
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Envolez-moi
PoetryJ'ai ouvert la cage de mes pensées et des poèmes se sont envolés, représentants de mon âme qui se cherche au rythme de mes rimes et à la mélodie hypnotique de ma plume qui gratte le papier. Encre déversé pour alimenter mes rêves et me donner la for...