Assises sur un banc, deux sœurs
Contemplent le ciel et ses lueurs.
L'une voit des astres du firmament,
L'autre des lampadaires grésillant.
Les yeux fermés, l'une entend
D'une cascade le chuchotement.
Tandis que l'autre se fait bercer
Par le bruit des moteurs huilés.
Sous leurs pieds la même terre,
Pour l'une, elle est gazon vert,
Pour l'autre, herbe synthétique.
Le visage de l'une est fouetté
Par une douce brise d'été,
L'autre par un ventilateur électrique.
Elles sont au même endroit
L'une regarde, l'autre voit.
L'une est la raison pragmatique,
L'autre les rêves poétiques.
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Envolez-moi
PoetryJ'ai ouvert la cage de mes pensées et des poèmes se sont envolés, représentants de mon âme qui se cherche au rythme de mes rimes et à la mélodie hypnotique de ma plume qui gratte le papier. Encre déversé pour alimenter mes rêves et me donner la for...