Départ.

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Aujourd'hui c'est le grand jour. Je pars. Au fait, je pars avec mon amie Marine Witfield. Vous vous dites sûrement « comment 2 françaises peuvent partir comme ça à l'autre bout du monde? ».
Marine est bilingue, son père est américain mais vit en France. Elle a finit ses études dans le journalisme. Et à postuler pour un poste à Toronto quand je lui ai dis que je voulais partir et évidement elle a était prise. Ses parents l'avaient soutenus. La chance.
Et pour mon cas, et bien c'est plus compliqué. J'ai juste mon BAC. J'ai arrêté ensuite parce que j'étais pommé dans ce que je voulais faire alors j'ai trouvé un travail de vendeuse en prêt-à-porter et finalement ça me plaisait. Et un ami de mon frère vit a Toronto, il ouvre sa boutique la bas et cherche une vendeuse. Il nous a trouvé un appart'. Le pourquoi je pars? Ça, je suis pas encore prête à vous le dire.

Ma mère : Tu ne partiras pas.
Moi : Écoute, maman. Nous avons déjà payé la caution de l'appartement, le 1er mois de loyer, et nous avons toutes les deux signez nos contrats respectifs. JE décide de ma vie. Tu me l'a pourrie comme les autres je te rappel.
Ma mère : Et toi tu l'as aidé?
Léo : Bien sûr que oui. Je n'allais pas la laisser dans la merde comme tu l'as fait.
Ma mère : je t'ordonne de rester. On doit discuter. Ça fait des mois que vous préparez ça dans mon dos et tu me l'annonce le jour de ton départ.
Moi : en fait, j'étais juste censé t'envoyer une carte de la bas. Je ne dis au revoir à personne. J'ai 26 ans. Tu n'as plus rien à me dire.
Ma mère: tu vis chez moi je te le rappel.
Moi : plus maintenant. Ne t'en fais pas, Léo récupère le reste de mes affaires. Et mon chat aussi . Allez, la bise.

Puis Léo pris ma valise. Je ne prenais que ça. Quelques fringues, mon PC et ma paire de patin. Mon frère avait accepté de récupéré Snowy, mon chat. Il était trop vieux pour le transport. Il va me manquer. Il n'y a que lui, Léo et Émilie qui vont me manquer. Émilie est la fiancée de Léo. J'ai toujours su qu'ils étaient fait l'un pour l'autre.

Arrivé à l'aéroport, je cherchais Marine. Une blonde avec une chevelure de lionne et des yeux bleus magnifiques. Moi aussi je suis blonde, une fausse blonde, j'ai décoloré mes cheveux hier, je devais partir de 0, et j'ai les yeux verts avec quelque tache de rousseur. Je vis sa touffe au loin et je lui sauter dans les bras.
Moi : T'es prête?
Marine : C'est parti !
Je dis au revoir à mon frère. Je pleurais ma race. Émilie n'était pas là. Elle était en Angleterre pour le travail.
Léo : FaceTime quand tu es arrivée?
Moi : t'en fait pas.
Léo: je sais que vous avez un cerveau pour deux mais faites attention à vous. Charles sera à l'aéroport il viendra vous chercher.

Charles, c'était son pote qui nous avez aidez sur absolument tout et il est mon futur patron. Je lui fit un dernier câlin avant de fondre en larme. Et on avance jusqu'au terminal pour donner nos valises et prendre notre allé simple, sans retour.

Marine : ce sera l'été de tous les défis.
Moi : sauf qu'on reste pas qu'un été. Je suis pas prête de revenir ici. Il faut savoir changer, puisque les gens change.
Marine: on se fait High School Musical ?
Moi : on aura le temps de ce faire les 3.

Ou est-ce qu'on s'est rencontrées Marine et moi?
On avait 7 ans. Ça fait presque 20 ans qu'on est amies. On a jamais été au même lycée ni même au même collège. On s'est rencontré a un sport qu'on aime toute les deux. Du patinage synchronisé. Non personne connaît ou très peu, ça passe pas à la télé. Notre sport est sous-côté. Mais c'est le meilleur. On a tout de suite accrochées sur tout. On aime les mêmes séries, les mêmes film, les mêmes acteurs, les mêmes chanteurs. On est pareil toutes les deux. C'est pour ça que Léo dit qu'on a un cerveau pour deux. On pense pareil. On est même tombé amoureuse du même garçon quand on était ado.
Une fois dans l'avion, on s'installe et on se met à regardé des films. On allait avoir 8h de vol. Pour nous ça allait être une éternité tellement nous sommes pressées d'y être.
Marine a déjà était aux Etats-Unis. J'ai voyagé un peu aussi mais je suis restée en Europe. Mais le Canada a toujours était mon rêve.
Je ne parle pas très bien anglais. Je le comprends mais mon accent est pourri. C'est pour ça que je bosse mon anglais depuis que nous avons décider de partir. Marine m'a énormément aidé.

On a vite arrêté de regarder HSM. On était beaucoup trop à fond dedans. On décide de regarder Arrow. Ma série préférée avec le reste des séries DC. Et plusieurs autres séries.
Marine: Stephen Amell est canadien non?
Moi : yep, il est né à Toronto.
Marine : imagine on le croise?!
Moi: c'est immense, t'es malade
Marine: on sait jamais ... c'est pas interdit de rêver...

Puis on rigole toutes les deux.
Marine avait un petit ami, Alex, il était médecin, il devait finir son contrat et il nous rejoindra. Normalement. Moi, je suis célibataire. Et je suis pas prête à faire confiance à quelqu'un. A me donner à quelqu'un non plus. Une folle de 26 ans, célibataire qui vit chez sa mère? Non je suis pas une « Tanguy ». Je suis partie tôt de chez ma mère et je suis revenu juste quelque mois. Un jour peu être je vous expliquerais. Pour l'instant, même Marine ne sait que le principale. Seulement ma famille est au courant. Et c'est largement suffisant. En regardant par le hublot, je me rendais compte que maintenant je deviens une vrai femme avec des ambitions. Mon bonheur passera avant celui des autres. Je tire un trait sur mon passé. Et ça me fait un bien fou.
Marine : tu n'as pas peur ?
Moi: si, bien sûr que si. Mais tant pis, prenons les risques non?
Marine : si ça va pas, on rentre.
Moi : plus jamais je ne rentrerais. Si tu n'es pas bien, toi, pars. Je ne t'en voudrais pas. J'ai jamais voulu t'embarquer là dedans... Mais jamais je ne reviendrais. Je ne veux plus avoir à faire à eux.
Marine : Je sais que ce que tu as vécu et inimaginable. Et je suis fière que tu ai remonter la pente grâce à ce projet. Mais si on y arrive pas on fait comment ?
Moi : avec des « si » on refait le monde. C'est toi qui m'a appris ça. Je resterai peu importe la situation. Quitte à me retrouver à la rue.
Marine : je ne laisserai jamais une telle chose arriver.
Moi : mais si tu ne tiens pas, je ne t'en voudrais pas.

Le vol était long, on a dormi un peu. Après 8 longues heures de vol, nous étions entrain d'atterrir.
On sort de l'avion, on récupère de valise. Il y avait un monde de fou. Puis on vit une pancarte « Manon & Marine French girls ». On en déduit que ça doit être Charles.
Alors on approche. Et à partir de maintenant on allait parler qu'en anglais.
... : Hey! Je suis Charles. Tu es Manon et toi Marine c'est ça?
Moi : en fait c'est l'inverse, mais c'est pas grave.
Il était très gentil, assez mignon. Pour une fois qu'un pote de mon frère était beau.
Charles : je suis content de vous rencontrer. Je vous dépose à votre appartement, il est juste à côté du magasin. Et pour toi Marine, j'ai trouvé une voiture.
Marine : oh ! Il fallait pas je me serai débrouillée!
Charles : mon père est garagiste, je lui ai expliqué votre cas, et il a insisté il te l'a prête et quand tu auras assez d'argent tu pourras la payé.
Moi : c'est vraiment très gentil de votre part.
Charles : c'est normal. Ton frère a fait beaucoup pour moi. C'est grâce à lui que j'ai fais mon coming out, et que j'ai accepté que je n'étais pas vraiment moi. Si vous voyait ce que je veux dire.

Ah oui, Charles s'appelait Charlotte, et il est gay. Lui et mon frère se sont rencontrés sur un jeux vidéo, et mon frère a beaucoup soutenu Charles pour ses opérations. Pour Charles c'est toute sa vie, mais pour mon frère ça a juste été d'aider son ami. Alors il lui rendez la pareil comme ça.

Charles : Léo et Émilie sont des personnes formidables.
Moi : je suis d'accord avec toi. En tout cas, c'est vraiment gentil tout ce que tu fais pour nous.
Charles : Léo m'a expliquez que tu voulais prendre un nouveau départ, et je ne sait pas ce qu'il t'ai arrivait mais si tu décide de partir à l'autre bout du monde loin de tout tu dois avoir une bonne raison, et je me suis retrouvé en toi. Alors je tiens à t'aider comme ton frère l'a fait pour moi.

C'était tellement adorable de sa part. Il ne savait rien de ce que j'ai vécu mais il accepte les yeux fermées de tout faire pour nous. Cet homme est un ange. Mon ange gardien. Ça paraît con, mais c'est le cas.

Les rêves peuvent devenir réalitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant