Une fois arrivés à Los Angeles, Marine et Zac sont rentrés se coucher et je pense qu'ils vont hiberner pendant un long moment.
Une semaine passe, j'ai totalement ignoré Stephen. Je ne sais pas trop quoi faire. Mais demain, c'est la répétition du mariage, et je suis une des demoiselles d'honneur d'Italia. Ils avaient loué un domaine magnifique ou leur proche pourrait dormir sur place, donc les parents, les témoins et les demoiselles d'honneur. Marine m'avait rejoint, elle était invitée aussi, on dormait ensemble. Marine allait beaucoup mieux, mais elle ne parlait pas de ce qu'ils s'étaient passé là-bas. Elle refusait d'en parler. Je ne la force pas.
Le lendemain, on se douche et s'habille en bref, c'était les dernières répétions. Dans quelques heures, c'était l'heure du mariage.
Italia était dans tous ses états.
Moi : Calme-toi, tu vas faire une attaque. Le jour de ton mariage, ça craint !
Italia : Ma cousine ne vient pas, elle est tombée malade. C'était mon témoin ! Mais, attend, tu serais parfaite pour ce rôle! Depuis plusieurs semaines, je compte plus sur toi que sur mon propre futur mari ! Je t'en pris dit oui ! Dis oui !
Moi : Oui?
Italia : Tu me sauve la vie ! Super, bon, allez tout le monde ! En place !
Robbie n'était pas là, puisque ça porte malheur de voir la mariée le jour J! Il n'avait pas grand-chose à faire de toute façon. Mais Italia voulait que tout soit parfait. Que chacun de ses témoins soit avec les témoins de Robbie.
Moi : Je vais où ?
Italia: Oh, tu es en seconde avec ...
... : Moi
Forcément. Je suis avec Stephen. Je regarde Marine. Elle mangeait, mais surtout vu ma tête, elle se retenait de rire.
Je devais donc faire la route jusqu'à l'autel avec Stephen. Super. J'étais assez gênée. J'étais perdu par rapport à lui.
Stephen : Je suis content qu'elle aille bien. Dit-il en regardant Marine.
Moi : Oui.
Stephen : J'ai essayé de t'appeler.
Moi : Je sais.
J'étais froide. Ce n'est pas ce que je voulais. Mais c'était dur de faire autrement. Finalement, il laisse tomber la conversation. Stephen me tend son bras, je le prends, et quand vient notre tour. On avance, lentement, si j'écoute mon cerveau, je serai en train de sprinter. On était face à face. Je le regarde, et il avait l'air triste, ou déçu. J'aime beaucoup sa personnalité, sa façon d'être, mais il m'a menti. Il veut faire les choses à ma place. Et ça, je déteste. Je suis vraiment attirée par lui. Je vais essayer d'avoir une conversation avec lui.
On fini la répétition, on part se préparer. Italia avait une autre robe pour moi, celle des témoins. C'était une magnifique robe en soie émeraude. Assez longue, avec un décolleté léger. Je commence par me faire coiffer. Juste des boucle un peu wavy et les mèches de devant attachées lâchement vers l'arrière. Charlie arrive et me saute dessus.
Charlie : Parle lui.
Moi : a qui?
Charlie : Onlce Stephen !
Moi : Charlie! Je lui parlerai.
Charlie: Tu as lu sa lettre?
Moi : Oui, j'ai tout lu, je ne sais pas quoi faire, ni quoi lui dire.
On commence a marché toute les deux, j'étais en peignoir, il me restait juste à m'habiller. Charlie était quasiment prête aussi.
Charlie : Il m'as expliqué ce qu'il s'était passé, tu en penses quoi toi ?
Moi : J'en sais trop rien, je comprends d'un côté, mais d'un autre, j'ai 28 ans, je sais me débrouiller seule, il le sait, j'ai un passé difficile certes, mais face a Cassandra j'aurai su me défendre. Je l'aime beaucoup, mais je ne supporte pas qu'on me surprotège, ou qu'on me prenne pour un nouveau-né tout fragile. Il ne me laisse pas non plus le temps de penser, il a voulu des comptes tout de suite, je sais que personne n'est parfait, mais découvrir ses défauts de cette façon n'est pas plaisante.
Charlie : Je comprends. Mais tu sais, il était vraiment triste, il s'en voulait beaucoup, il tient à toi. Il ne voulait pas te blesser.
... : Charlie ! Ta mère te cherche !
Charlie : Quand on parle du loup... J'y vais oncle Stephen!
Stephen : Je voulais pas vous interrompre.
Moi : C'est rien
Il repart vers le domaine, j'étais assise sur un petit muret.
Moi : Attend ! Tu as le temps de discuté avant la cérémonie?
Stephen: Oui bien sur. Maintenant ?
Moi: Tant qu'à faire
Il s'assoit près de moi.
