Demain soir, je serai déjà loin.

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(Note : Je tiens à préciser que ce chapitre sera dur a lire, comme dur a écrire, j'ai mis 3 jours, il parlera de chose dur, de violence, si vous êtes sensible, évité ce chapitre, je le résumerai au prochain chapitre, surtout la fin sera très violente, je mettrais des petites étoiles * quand ce sera le moment, bonne lecture !) 



Moi : Je vais tout pour raconter, mais ne me juger pas. 

Stephen : Mais non, ne t'en fais pas.

J'avais la boule au ventre.


Flashback 3 ans auparavant.


Je vivais avec Elliott depuis quelques mois maintenant. Il était mon monde. Je n'avais que lui. Pas par amour, mais il m'avait prouvé A+B que mes amis n'étaient pas fréquentables. Je ne parlais plus à Marine depuis quelque temps. Je ne voyais plus que mon frère et sa copine Émilie.

J'avais un bleu assez imposant sur le bras. Je devais le cacher avant qu'ils arrivent. J'étais dans la salle de bain, j'essayais de camoufler avec de maquillage.

Elliott : Tu vois, tu te serais levé pour me faire mon café plutôt que de dormir. 

Moi : J'étais fatiguée.

Elliott (en attrapant une touffe de cheveux) : Tu me réponds? Je t'ai dit quoi . Je ne suis pas ton pote moi.


L'interphone sonne. Je vous ai pas dit que j'étais heureuse.

Elliott accueille Léo et Émilie comme si la scène d'avant n'avait jamais existé. C'était toujours comme ça. Il est violent au moins 1 fois par jour minimum, il boit aussi. Il ne me frappait pas seulement il abusait de moi aussi, parce qu'on est ensemble. Et dans 1 mois on sera marié. Vous allez me dire de partir, j'ai essayée, j'ai tout essayé, mais il est toujours là, et quand il apprend que je parle, il me frappe encore plus fort, j'ai eu des côtes cassées, une cheville, des foulures, des cocards et j'en passe. 1 an où je subis ça, j'ai essayé de le quitter, il m'a toujours retrouvée.

Léo ne l'aimait pas et faisait l'hypocrite avec lui, mais il n'est au courant de rien. J'étais sur le balcon avec Émilie.

Émilie : Si tu n'es pas heureuse, tu peux venir chez nous, et tu le sais.

Moi : Je vais bien, je suis juste fatiguée. 

Émilie : Est-ce qu'il a déjà été violent avec toi ?

Moi : Quoi ? Non. 

Elle appuie sur mon bras. 

Moi : Aïe ! Arrête ! J'ai glissé en nettoyant je me suis cognée au meuble !

Émilie : et moi je suis la reine d'Angleterre ! 

Moi : Arrête tes bêtises. Il ne m'a pas frappé !


Non, en réalité, hier matin je ne me suis pas levé avant pour préparé son café, il m'a traîné hors du lit par les pieds en me faisant voler contre le meuble, j'ai une bosse aussi mais ça ne se voit pas.

Voilà mon quotidien. J'avais réussi à repousser le mariage. J'étais tombé malade pendant plusieurs semaines. On avait repoussé le mariage de 6 mois.

J'avais mal à la poitrine et j'avais perdu beaucoup de poids, je n'avais pas eu mes règles. J'ai acheté un test de grossesse en cachette. Je le ferai quand il ne sera pas là. J'avais laissé tomber mon travail de vendeuse, j'avais de plus en plus des bleus, ma patronne se poser de plus en plus de questions.

Les rêves peuvent devenir réalitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant