Chapitre 4 - November Rain

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  Il était maintenant 21h et une bonne sœur venait de nous annoncer le couvre feu. Je me dirigea vers mon lit puis me faufila sous mes couvertures. Je regarda Frank, malgré l'obscurité je pouvais le voir me sourire. Je me mis sur le dos puis ferma les yeux, attendant que Frank ne daigne a s'endormir.
Une fois qu'il avait les yeux fermés, je me releva puis me mis lentement à genoux à côté de mon lit.

Gerard, en murmurant : Mon dieu, faites que Helena ailles bien de là où elle est. Faites aussi que ma famille ne pleure pas trop-

Je senti quelqu'un se coller dans mon dos, ça ne pouvait être que Frank. Je sentis mon tee shirt se mouiller puis des sanglots peu discrets résonnèrent dans toute notre chambre. Je me retourna vers lui puis le pris dans mes bras tout en lui essuyant doucement la joue.

Gerard : Frank... Pourquoi tu pleures?
Frank : Gee, désolé... Je ne savais pas que tu étais en deuil. Ne t'en fais pas je suis dans le même cas que toi.
Gerard : Oh Frank, tu as perdu un proche...?
Frank : Mes parents.

Il recommença a pleurer et mon cœur se serra. Je déteste vraiment le voir dans cet état là...
Sans m'en rendre compte j'avais moi aussi commencé a pleurer. Il ouvrit les yeux qui étaient à présent embués de larmes puis me regarda.

Frank : N-non ne pleures pas!
Gerard : Frank tu es si fort. Comment fais-tu pour... Ne pas déprimer sans arrêt?
Frank : Seul le temps rend plus fort Gerard, tu sais j'ai faillis me suicider l'année dernière lorsqu'ils sont décédés. Dieu me les a enlevés, il ne m'as jamais accordé le bonheur. Je le déteste! Il aurait pu changer le destin et faire que leur voiture ne heurte pas ce foutu camion...
Gerard : Je comprend pourquoi tu le déteste maintenant.
Frank : Pourquoi... Est-ce que tu aime Dieu?
Gerard : Ma grand mère m'avait dit que si elle irait au paradis, elle me montrerait sa présence. Elle l'as fait et je sais qu'à présent elle est heureuse et dieu prend soin d'elle. Elle était croyante et son vœu le plus cher était que je viennes ici.

Des flashs de l'enterrement d'Helena revinrent subitement dans mon esprit. Mes sanglots s'amplifièrent et toute la pièce résonnait de mes pleurs jusqu'à ce que quelque chose d'humide vint se poser sur mes lèvres.

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