Chapitre 6

7 2 5
                                    

Mais je ne savais pas ce qu'il m'attendait là-bas. Je rejoins mon immeuble en sortant de parc et en traversant une rue. Je tape le code et pousser la porte d'entrée. Je salue la concierge et monte les escaliers. Arrivée devant la porte de chez moi, une étrange odeur se fait sentir. Une odeur de brûlé. Je fouille dans mon sac pour prendre mes clés. Oh non... je recherche. Toujours rien. J'ai oublié mes clés... des cris se font entendre à l'intérieur de l'appartement. Ma mère et un client sans doute. Mais des cris de peur, de frayeur, de crainte. Je frappe contre la porte le plus fort possible.

- ÉLODIE? crie une voix.

- J'AI OUBLIÉ MES CLÉS! QUE C'EST IL PASSÉ?

J'entends un juron. Ma mère sans doute.

- J'AI OUBLIÉ D'ÉTEINDRE LE FOUR.

C'est à mon tour de pousser un juron. Comment va-t-on faire?

- TU PEUX M'OUVRIR LA PORTE?

- JE VAIS ESSAYER.

J'entends un déclic. Elle a réussit? Je pousse la porte. Quelq'un me bouscule et sort. Son client sans doute. Je rentre. Il fait ne chaleur épouvantable.

- Maman?

- Je suis là.

Je vois ma mère recroquevillée sur le canapé. Elle n'a pas l'air bien. Elle est sur le point de s'évanouir. Luciole est parterre, inerte mais pas morte. Je regarde la cuisine. Elle est en feu. Inconsciemment, je m'approche des flammes, comme si ce n'était pas moi. Je tends la main vers le brasier. À moi grande surprise, les flammes se dirigent vers moi et rentrent dans mes doigts. Je ne ressens pas la douleur, juste un bien-être infini. Je me retourne vers la mère. Elle est inconsciente, elle n'a rien vu. Luciole par contre, je ne sais pas comment mais elle est de nouveau sur pied. Elle me fixe avec ses grands yeux et je jurerai qu'elle est entrain de sourire. Une fois les flammes rentrée dans mon corps, je me sens bien. La sirène des pompiers retentit dans la rue. Je descends les voir et saisi un extincteur au passage. Parce que annoncer que le feu est entré en moi et que je ne me suis pas brûlée, c'est bizarre.

30 minutes plus tard.

Je remonte les escaliers après avoir expliqué la situation aux pompiers. La cuisine est légèrement brûlée, le feu n'a pas vraiment eu le temps de laisser des traces. Ma mère m'attend, allongée sur le canapé.

- Tu veux un verre d'eau?

- Non, c'est bon j'en ai déjà pris trois. Dis-moi quelque chose Élodie. C'est toi qu'ils ont choisi?

Je hausse un sourcil. Qui m'a choisi? Et pourquoi?

- Heu, repose toi maman.

- Les Sage. C'est toi qu'ils ont choisi?

J'ai lève la tête. Ça pourrait expliquer pas mal de chose. Que le feu obéisse, que quand je lis "Le monde de Kestya", je plonge dans l'histoire. Oui, ce serait plus simple tout d'un coup. Mais voilà. C'est une histoire, ça n'a jamais existé.

- Bon, je pense que je vais appeler un médecin...

- Non Élodie. Je me sens très bien. Je vais devoir tout t'expliquer depuis le début.

Je m'asseois parterre en face d'elle qui s'est assise sur le canapé.

- Il y a très longtemps, il existait un monde parallèle au nôtre. Ce monde s'appelait Kestya. Les personnes qui habitaient ce monde maîtrisaient au moins l'un des quatre Éléments. On ne sait trop comment, un jour tout a dégénéré et se fut la guerre. Tu connais la suite, c'est écrit dans "Le monde de Kestya". Mais il y a quelque chose que l'auteur n'a pas assez mis en valeur. À la mort des Sage, leurs Élément sont sortis de leurs corps. Ils ont commencé à chercher un nouveau propriétaire. Je t'ai vu dans les flammes, elles t'obéissaient. Je n'ai pas vu la suite, je suis tombée dans les pommes. Mais je suppose que le feu est désormais en toi. Et bien, Élodie Gortyn, sache que tu détiens l'élément le plus puissant. Le feu.

Je suis choquée. Le pire, c'est que ce qu'elle vient de la dire tient la route! Enfin... si cette histoire n'est pas qu'un compte.

- Élodie, il faut que tu me croie. Et il faut aussi que tu trouves qui sont les autres Éléments.

Je ne sais pas. Mais ça pourrait expliquer tout ce qu'il ce passe.

- Bien. Mais demain parceque là, j'ai sommeil.

- D'accord, dit ma mère en souriant. Et retiens une chose. Je suis fière de toi Élodie.

Je souris. Elle ne me le dit pas souvent, ça fait plaisir. Je me couche et Luciole vient de me rejoindre. Ce chat n'est pas comme les autres. Elle me fixe avec ses yeux qui brillent dans le noir. Je m'endors dans un sommeil mouvementé.

Je me réveille un peu en avance parceque je n'ai pas fait mon sac. Une fois cette tâche finie, je le dirige vers la cuisine avant de la rappeler quelle est inutilisable pour le moment. Je marche sur du parquet légèrement cramé et me dirige vers le frigo pour voir si la nourriture a survécu. Oui! Il reste un yaourt. Je le prend et le bois. Je sens mon téléphone vibrer.

De: Le cinquième pied de la chaise
À: L'intello

Ça va pas dans ta tête de moineau? T'as baffé ma copine? Je ne sais pas trop comment mais elle a une brûlure en forme de main sur la joue! Notre amitié prend fin aujourd'hui!

Je suis choquée. On est amie depuis plus de onze ans et elle y met fin comme ça. Elle veut jouer à ça, on va jouer.

De: L'intello
À: Le cinquième pied de la chaise

Donc, tu mets fin à plus de dix ans d'amitié comme ça? Ok, si tu veux. Mais vient pas chialer comme une merde quand ta pute t'auras brisé le cœur. Conasse.

J'éteins mon téléphone. C'est con ce que je viens de faire. Très con. Mais je n'ai aucun regret. J'ai finis de me préparer et je sors, sans oublier de gratouiller Luciole au passage. C'est parti pour une nouvelle journée, et sûrement pas la plus calme de mon existence...

★★★★★★★★★★★★★★★★
★★★★★★★★★★★★★★★★

Fin du chapitre 6. Il est plus court que les autres, mais je voulais publier un chapitre le jour de mon anniversaire. Quatorze ans, ça ce fête! Signalez moi les fautes de frappes s'il vous plaît.

Bizz 😆

★★★★★★★★★★★★★★★★
★★★★★★★★★★★★★★★★

La légende de KestyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant