We are Bonnie and Clyde ( Part 1 : Die hard ) / Terminé

1.17

Zack. Juste devant moi , a quelques centimètres alors que je ne l'ai pas vus depuis une semaine.
Je le regarde. Il me regarde. Droit dans les yeux , sans bouger ni même respirer je crois. Puis finalement il expire lourdement sans me quitter du regard. Il a des cernes encore plus grosse que les miennes , son teins est gris presque vert , ses cheveux sont en batailles , ses yeux sont brillant. Je constate qu'il a raccourcie sa barbe et qu'il est revenue a sa barbe de trois jour du début. Je préfère pour être honnête.
Il doit se demander pourquoi je suis si horrible que ça. Pourquoi mes cheveux sont sec et mal coiffé alors qu'ils sont propre. Pourquoi j'ai les yeux rouges , les lèvres sèches. Pourquoi j'ai autant maigris.
A cause de toi , Zack. Seulement a cause de toi.
Mais bizarrement même comme ça il est toujours aussi beau. Et je suis toujours autant attiré par lui. Je le déteste , vraiment mais même si je rêve de lui mettre une grande giffle qui lui laisserais la marque de ma main sur la joue , j'ai envie de l'embrasser et de le prendre dans mes bras. Simplement pour voir si je ne suis pas en train de rêver. Peut être que si , après tout. Pourquoi il serais revenue subitement alors que je m'apprête a rentrer chez moi ? C'est ce qu'il m'a demandé : rentrer a Seattle et l'oublier. Pourquoi se retrouve t'il ici alors qu'il devrait déjà être loins ?
Il avale difficilement sa salive et je vois ses yeux se focaliser sur mes lèvres. Je ne lâche toujours pas la poignée de la porte. Bon sang , qu'est ce qu'il est beau ce soir ! Je vais louper mon bus , il faut que je parte. Je respire lourdement , mon coeur s'accélère. Le garçon qui m'a abandonné il y a une semaine est de retour et j'ai envie de l'embrasser. Je ne suis pas convaincu que cela soit normal. Il replonge enfin ses yeux dans les miens et sort la main de sa poche. De l'autre , il sert son sac de sport.
Allez Zack , fait le premiere pas , je n'oserais jamais le faire.
Je suis sur qu'il en a envie autant que moi. Une semaine que l'on ne s'es pas vus , touché, embrassé. Sachant que nous ne sommes plus ensemble , c'est assez court mais sachant aussi que nous sommes toujours amoureux l'un de l'autre , c'est beaucoup trop long. J'ai presque oublié le goût de sa bouche. Un mélange de tabac et de menthe je crois...
Soudainement , il avance et se jete contre moi. Je n'hésite pas une seule seconde et répond a son baiser. Nos sacs tombent chacun d'un côté. Alors que j'ai déjà mes mains dans ses cheveux , il a les siennes sur ma tailles et il ferme la porte de la chambre du bout du pied. Ce n'est pas non plus un baiser plaisant. Il me fait penser a celui qui précédé son départ. Brute , douloureux , sauvage , trop sensuelle pour que ce soit agréable. Mais je m'en fiche , il m'a trop manqué , lui et ses baisers passionné.
Il demande l'accès a ma bouche avec sa langue et bien entendu j'accepte. Il me pousse un peu contre le mur , bien plus doucement que la dernière fois et descend ses mains le long de mes cuisses. Nous n'avons toujours pas décollé nos lèvres , nos respiration et nos rythmes cardiaque sont tellement fort qu'on les entends. Je lui presse la nuque , lui tire les cheveux et il me soulève en me maintenant en dessous des cuisses , près des fesses. Puis il me calle contre le mur sans me lâcher. Je lui tire les cheveux un peu plus fort et il grogne contre moi. Subitement , il arrête notre baiser et baisse la tête pour m'embrasser le cou. Je soupire lourdement , les yeux fermés , toujours ma main droite dans ses cheveux bruns mais ma main gauche dans son dos , contre son homoplate. Je le griffe a travers son t-shirt quand je le sens me sucauté la peau. Puis il m'embrasse la mâchoire et la commissure des lèvres et je l'attire vers moi pour lui faire comprendre que je veux qu'il m'embrasse sur la bouche désormais. Il comprend et dépose une nouvelle fois violemment ses lèvres sur les miennes.
Je le déteste. Je le déteste tellement. Il m'a briser le coeur , il m'a laisser ici toute seule en ne pensant qu'a lui et il revient du jour au lendemain après une semaine d'absence dans l'espoir que je le pardonne. Un baiser fougueux n'acheteras pas mon pardon. Quoi qu'il arrive , je n'accepterai pas ses excuses. Si je l'embrasse , c'est uniquement de la gourmandise , comme quand on a pas manger de chocolat depuis longtemps et que des qu'on en voit un , on l'engloutis même si l'on sais que c'est mauvais pour notre santé. Il est mauvais pour moi , c'est un connard et moi je retombe dans ses bras comme une pauvre adolescente en pleine peine de coeur. Il faut que je lui fasse comprendre que c'est bel et bien terminé et tout ça par sa faute.
Je déploie toutes mes forces pour réussir a le lâcher et le repousser. Je retombe sur mes pieds , aussi essoufflés que lui. Il me regarde , interloqué , les sourcils froncés, les lèvres en feu et le teins bien plus rose qu'auparavant.
J'ai envie de lui hurler dessus. Je vais exploser. Au moment où il soupire en se grattant la nuque , je suis certaine qu'il a compris.
Je m'approche de lui et lui met une énorme giffle qui résonne quelques secondes. Il a la tête tourné , il ne dit rien , ne relève pas , il se touche doucement la joue en retournant la tête. Son regard n'est pas noir , ce qui est plutôt étrange. Au plus profond de lui , il doit trouver cette baffe justifié.
Je prend une grande inspiration et m'apprête a prendre la parole. Il y a des dizaines de choses qui se bousculent dans ma tête. Tellement de mots a dire qu'ils veulent tous sortir en même temps. Je ne sais pas par quoi commencer.