67 - HASAN

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Je reçois un appel sur le bigo qu'on m'a passé spécialement pour mes 3 jours de liberté. Je décroche direct sans ouvrir la bouche

- 10 Rue M*******. T'as 1 heure. Tu sais quoi faire quand c'est terminé

Je raccroche, pose le tel par terre, et mets un gros coup de pompe dessus. Au bout du deuxième il se pète en 1000 morceaux.

- Hasan ? Qu'est-ce que tu fais ?

Je sors de la salle de bain en calbut et vais m'sapper avec les affaires qu'on m'a envoyé. Ma tante débarque

- Demain je te ramène à la maison khalti
- Je veux bien merci
- Il faut que j'aille faire un truc. Je rentre pas de la nuit mais wallah demain je suis là à 8h je t'emmène
- Fais attention à toi mon fils

Je l'embrasse sur son voile et sors en bombe mais je fonce dans quelqu'un zeubi. C'est ma voisine du dessus une petite je sais même plus c'est quoi son blaz

- Oh pardon wallah pardon
- C'est bon c'est rien
- T'es sortis de prison ?

J'allais tracer j'vois elle me tape la discut wesh je lui ai jamais parlé de ma vie

- Nan
- Bah qu'est ce que...

Bref elle m'dit un truc mais j'suis déjà loin dans les escaliers. Je prend mon cross pour aller au garage et prendre une gov. C'est à 20 minutes ca va être vite fait en moins d'1h j'men occupe mm.

Si je réussi ça j'suis libre d'ici 1 mois. En échange de ce que je m'apprête à faire pour Lala. Jvais faire un truc de fou la mais wallah qu'après je serais libéré de tous mes démons. Pour le quartier j'ai plus à rien faire il s'en est occupé en échange de services rendu en zonz.

Ce gars la est plus puissant que Bakir et toute sa clique wllh vous pouvez même pas imaginer. J'ai eu de la chance de tomber sur lui aux hebz et qu'il m'ai prit sous son aile belernie.

J'arrive au lieu attendu. Je vois le mec en question de dos. On m'a rien dit à propos de lui. Juste qu'il nuit au trafic de Lala et que c'est un mec dur à atteindre. Mais il est juste devant moi là. C'est de l'eau. Je me gare. Le gars entre dans une épicerie. J'ai juste à le menacer gentiment avec mon glock, le faire sortir et le buter dans une rue mode silencieux activé.

[...]

J'allume le feu dans le hangar et brûle le corps dans une vieille casse dég à coter il y a plein de déchets zehma. Tout s'est parfaitement déroulé. Je m'asseoi sur un pneu et en regardant le corps brûlé, fumant mon pet, et j'attends qu'on m'appelle sur le deuxième numéro.

Ça sonne

- Alors ?
- C'est fait il brûle devant mes yeux
- Fière de toi. On se voit dans deux jours. Profite de ta liberté
- Merci

Je raccroche, me lève pour jeter pleins de trucs sur le corps ou les cendres j'sais même pas. Et pour que le feu s'éteigne.

Je retourne à la voiture, et vais direction le quartier. Tour E, celle de Aja pour aller à la baignoire, me laver me changer. J'ai un double des clés depuis mon arrivée ici.

J'sais pas pourquoi ce soir là je lui ai demandée les clés wallah. J'sais pas c'est Aja. Depuis le départ elle m'a intriguée cette go. Elle est aussi folle que moi, aussi détruite, et aussi perchée que moi aussi. On fait pas la paire hein. Il lui faudrait un mec calme, qui la canalise comme Fares. Mais cerveau il prend trop le dessus et wllh que l'imaginer avec un autre gars bah j'sais pas Ca me casse les couilles. Je sais pas c'est venu de ou de quoi, juste je l'ai vu dans la boite la première fois, et j'sais pas. Déjà c'est une beauté mashallah j'ai jamais vu une meuf aussi jolie naturellement et en plus de ca elle a tout le reste.

Chronique d'Aja: Au coeur du ghettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant