Un monde qui s'émiette

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(PDV Newt)

Je la fixai sans comprendre. Alby va mourir. Alby va mourir ? Fronçant les sourcils, je penchai ma tête sur le côté.

- Attends, attends... Quoi ?!

Et en guise de réponse elle tira la manche de son sweet en arrière. Dans la pénombre grandissante, cela m'apparut d'abord comme une tache sombre. Mais je découvris qu'en fait il s'agissait de beaucoup plus que ça. Une fine écriture s'allongeait contre sa peau laiteuse dessinant les contours de lettres majuscules écrites à l'encre noire.

- « Premiers arrivés, premiers partis. », lu-je à voix haute.

Je relevai ma tête en direction d'Evy qui scrutait mon visage de ses yeux gris.

- Alby était le premier arrivé, non ?

Ce fut là que je compris. « Premiers partis » signifiait... Oh non. Non ça ne pouvait pas être un vrai message. Ce ne serait pas possible. À quoi cela servirait-il ? Non, je ne pouvais me résigner à le prendre au sérieux. D'un autre côté si les Créateur avaient réellement l'intention de nous éliminer un à un... Non, je ne pouvais pas me mettre à penser de cette manière.

- Ne montres ça à personne d'accord ? declarai-je fermement. Ça t'attirerait des ennuis d'autant plus que cela ne veut peut-être rien dire. Il ne s'agit surement que d'un leurre. Bon en attendant reste ici et tache de te reposer. Demain tu commenceras à tester les métiers.

Elle acquiesça lentement, son visage plus ou moins impassible laissant néanmoins transparaître une pointe de doute. Je la saluais brièvement avant de partir rejoindre le sol.

Mais, à peine avais-je touché la terre ferme, qu'un Minho euphorique, un Chuck impatient et un Thomas à l'air renfrogné vinrent me presser de question.

- Alors ? lâchèrent-il en cœur.

- Alors quoi ?

- Ben, alors elle est comment !

- Ah ! Euh... Je ne sais pas vraiment. Elle est... bizarre.

Minho ouvrit de grands yeux avant d'exploser d'un rire puissant suivit de prés par Chuck.

J'haussai un sourcil en les regardant se tordre sur eux-mêmes secoué de hochets incontrôlables et se tenir le ventre à deux mains. Le seul qui restait neutre était Thomas. Son air de marbre m'inquiéta quelque peu. Je n'avais pas l'habitude de le voir aussi sérieux. En principe il aurait rigolé avec les autres alors pourquoi restai-il aussi indifférent à leurs plaisanteries ? Même moi je ne pu m'empêcher de lâcher un petit sourire.

Je n'eu néanmoins pas plus le temps de me creuser la tête sur son étrange comportement car Minho s'exclama, la larme à l'œil :

- 'Bizarre' ! Non mais sérieusement, 'bizarre' ! Newty tu es vraiment doté d'un romantisme inné !

- Je t'emmerde Minhonichou, répliquai-je en lui tirant insolemment la langue.

Très mature, ça, Newt. Vraiment très mature.

Mais, alors que l'asiatique continuait ses enfantillages auquel je tentais de prendre part malgré la peur qui s'était emparée de moi, Thomas grommela un « Bon moi je vais me coucher » et s'éloigna sans rien ajouter de plus. Je fronçai les sourcils, tout sourire disparu de mes lèvres. Ça ne lui ressemblait pas de faire ce genre de chose. Qu'est-ce qu'il lui prenait, bon sang ? Depuis que j'étais descendu de là haut il ne faisait que des choses anormales. Je soupirai avant de me tourner vers Minho qui regardait également son ami partir les mains dans les poches. Il s'apprêta à le retenir mais je posai une main sur son bras en déclarant :

- Laisse. J'y vais.

Je m'élançai à la suite du brun qui continuait à avancer sans me prêter attention.

- Tommy ! Hé, Tommy, qu'est-ce que t'as ?

- Rien, Newt. Rien, répondit-il en roulant des yeux.

Je soufflai et le retint par le poignet.

- Arrête ça se voit que t'es pas normal.

- Puis-ce que je te dis que tout va bien ! Ce que tu peux être chiant des fois.


Je desserrai mes doigts. Il était sérieux ? Avais-je bien entendu ?

- Très bien.

Je fis demi-tour, et me dirigeai vers les douches. Non mais pour qui se prenait-il, bordel ? Je rentrai rageusement dans les salles de bains et claquait la porte derrière moi. M'appuyant contre un lavabo, je repensai à la journée qui venait de se dérouler. Tout était allé si vite. Evy, mon début de crise, l'annonce de la menace susceptible de planer sur nous et puis l'attitude de Thomas face à moi. J'étais dépassé.

Je lâchai un soupire désespéré avant de me décidai à prendre une douche. C'était ça ou le métal. L'eau glacée glissa sur mon dos faisait parcourir d'innombrables frissons sur ma peau dénudée. 

Une fois propre je renfilai mon bas et sortait de la cabine. On n'a jamais eu l'eau chaude ici. Je ne sais pas ce que je donnerai pour pouvoir me laver avec de l'eau ne serait-ce que tiède. Soupirant je m'arrêtai brusquement.


Mais qu'est ce qu'il foutait là ?!

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Comment vous dire que je trouve ce chapitre ennuyant à mourir?

Je n'en suis pas fière du tout mais bon je dois avouer que je crois que je subis ce qu'on appelle "le passage de la page blanche". Je sais pas trop si vous voyez, c'est ce moment ou quoi que vous fassiez, que ce soit en dessin ou en écriture, tout parait... pourris jusqu'à la moelle (pour ne pas dire nul à chier). Et le pire c'est que j'ai trois tonnes d'idées en tête mais que je ne sais absolument pas comment faire pour tout poser à plat.

En bref je suis un peu coincée. Donc vous risquez de devoir attendre un peu avant d'avoir le prochain chapitre! 

Voilà j'espère que vous ne m'en voulez pas trop et que ma créativité se bougera un peu le cu pour revenir.


Exit [Newt]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant