Paralysie. {BTS}

IV.

Le prof nous disait de ne pas paniquer. Que tout allait bien se passer. Si on paniquait, on risquait de provoquer des accidents. Je mis du temps a me rendre compte qu'il avait le feu. Je restais collé a ma chaise. J'entendais un voix m'appeler et me dire de me lever mais...rien ne se passait. Je ne bougeais plus comme quand je faisais une de ces crises.

Je finis par réussir à me lever et on nous fit évacuer vers le parking du lycée. Un fois arrivée la-bas, je sentais mes jambes se ramollir et des gouttes de sueur glissaient lentement sur mes tempes. On me proposa de m'asseoir sur un muret et...je ne me souviens plus de la suite.

J'étais à présent dans un lit. Je ne reconnais pas cet endroit. Les murs sont blanc cassés et je suis dans un état second.

- Docteur elle s'est réveillée!! s'écria une voix que je connais bien, celle de mon ami d'enfance.

Un docteur s'approche de moi et commence à m'examiner.

- Mademoiselle, comment allez-vous?

- Ca pourrait allez mieux, dis-je en souriant.

- Vous rappelez-vous de ce qui s'est passé?

- Hmm je sais que quelqu'un nous a informés qu'il y avait le feu, ensuite on s'est fait évacués et ensuite plus rien...

- Je pense que vous avez fait une crise d'angoisse aigüe, avez-vous une quelconque peur du feu?

Je réfléchis quelque secondes mais ne m'en souviens pas.

- Désolé mais je ne me souviens pas.

Ma mère arrive en panique et viens auprès de mon lit.

- Oh Imaé tout va bien? dit elle a bout de souffle.

- Maman t'a couru? dis-je en riant.

- Je te rappelle que t'es à l'l'hôpital.

- Bon je vous laisse, dit le docteur.

Le docteur part et ma mère reste un peu avec moi pour discuter de ce qui c'était passé. Jungkook était censé passer. Tess et Sam ont elles aussi finit par me rejoindre.

Un question continuais d'hanter mes pensées, pourquoi ai-je réagis comme cela.

Pdv Hoseok:

Je me retrouvai dans cet endroit qui me déplaisait beaucoup contre mon gré. Ma meilleure amie s'était encore évanouie. Oui car ce n'était pas la première fois qu'à l'annonce d'un incendie, elle s'effondrait. Mais elle ne l'explique jamais aux médecins car ces épisodes s'effacaient de sa mémoire, comme si son cerveau faisait un blocage. Pour moi ça a forcément un rapport avec sa paralysie de sommeil mais elle ne veut rien entendre.

*flashback*

Il y a environ 12 ans.

- Hoseok je peux venir jouer chez toi?

- Bien sûr ma maison est la tienne Imaé.

- Je pourrais aussi habiter chez toi? Il parait que mon père va mettre le feu à la mienne.

- Arrête de dire n'importe quoi, tu peux rester autant que tu veux de toute façon.

*fin de flashback*

Perdu dans mes pensée, j'entends mon téléphone sonner. Message d'un numéro que je ne connaissais pas.

-Imaé va bien ?

-Qui es-tu ?

- Je suis celui qui l'a ammené sur le parking .

-Et comment as-tu eu mon numéro de téléphone?

- Oulaah longue histoire.

Je ne cherche pas à en savoir davantage. Je le rassura en lui disant qu'elle allait bien et qu'elle s'était réveillée. Il paru soulagé même si je ne pouvais pas en être sûr car il n'était pas en face de moi. Je repars voir la malade finit par rentrer chez moi vers 14h.

Arrivé chez moi j'eu le droit à un interrogatoire de la part de ma mère.

" Comment va la petite? Sa mère n'est pas trop bouleversée? Toi tu vas bien? Le lycée a vraiment pris le feu? "

Questions auxquelles je répondit positivement pour chacunes d'entres elles.

Ma mère aime beaucoup Imaé, elle la considère comme sa fille qu'elle n'a jamais pu avoir, ce qui explique son inquiétude.

Pdv Imaé:

Le docteur m'avait demandé de rester cette nuit "au cas où", mais je déteste vraiment cet ambiance d'hôpital.
C'est d'ailleurs pour cela que je ne me fais pas traiter pour ma paralysie du sommeil. Je préfère prendre sur moi. Mais depuis quelques temps je me demande, comment je ferais quand mon frère prendra son envol, qu'il s'en ira de la maison où même moi? Comment pourrais-je supporter de vivre seule. Je décide de penser à autre chose, car je préfère fuir mes problèmes que les résoudre.

Vu que je devais rentrer chez moi ce soir vers 20h, je décide de m'endormir pour faire passer le temps.