Et puis l'autre soir je suis rentrée. Je suis rentrée chez moi sentant ton parfum, ton odeur. Comme si tu ne voulais pas me lâcher alors qu'au fond c'est moi qui ne voulait pas te quitter. J'ai longuement pensé à ses minutes passées à te regarder, à éviter ton regard. J'étais nostalgique à l'idée de ne pas oser te toucher, à l'idée de ne pas pouvoir te faire sourire. Ce soir là je brûlait d'impatience de me retrouver près de toi à nouveau alors même que tu étais encore auprès de moi et là, ce même soir où j'écris ces mots doux je me retrouve dans un dilemme: t'envoyer ce message plein de beaux mots ou en écrire un autre tout à fait banal, sans sentiments, sans folie.
J'envoie, j'envoie pas? L'avenir nous le dira.
***
07.02.18: a ce stade je n'ai toujours pas envoyé ce message. Dois-je le faire au risque d'être déçue de la réponse?
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Poète d'un soir.
PoetryÂme solitaire désirant vider son cerveau en fumée et libérer son cœur bien trop abimé ces derniers temps. #62 en Poésie