Cela fait 8 mois que j'attends que tu reviennes. 8 mois dans l'espoir de te voir surgir et t'excuser. T'excuser d'avoir fauté. L'espoir d'entendre tes regrets. De t'entendre dire « Désolé pour ce temps perdu. Désolé de t'avoir fait attendre autant. ». L'espoir fait vivre dit-on. Oh que non ! L'espoir détruit. Blesse. Anéanti. L'espoir est juste un de ses mots inventés pour soulager les esprits en détresse, pour redonner l'envie de continuer d'avancer. Mais j'attends que tu reviennes. Je me suicide intérieurement, mentalement. À petit feu. J'ai compris que rien ne serait plus comme avant. Que tu ne serais plus mien, que je ne serais plus tienne.
Mais si tu me reviens, je te dirais qu'il est désormais trop tard. Que malgré mon amour pour toi, rien ne sera plus jamais égal. Si tu me reviens je te dirais d'être heureux. Je te dirais de devenir l'homme que tu souhaitais. Sans moi. Je te dirais de suivre tes rêves et de croire en toi. Si tu me reviens je pleurerai toutes les larmes de mon corps avant de te dire que je ne t'aime plus alors que c'est totalement faux. Je pleurerai chaque souvenir, chaque sourire, chaque baiser. Je pleurerai jusqu'à ne plus avoir de larmes, jusquà noyer mon oreiller de chagrin.
Si tu me reviens je ferais semblant que tout va bien, que j'ai retrouvé goût à la vie. Je sourirai de toutes mes dents jusqu'à ce que tu te retournes et je rentrerai chez moi brisée en mille morceaux. Si tu me reviens je te dirais que je t'ai aimé du plus profond de mon âme et que je garderai toujours un bon souvenir de toi. Si tu me reviens...
Tu ne reviendras plus.
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Poète d'un soir.
PoesíaÂme solitaire désirant vider son cerveau en fumée et libérer son cœur bien trop abimé ces derniers temps. #62 en Poésie