Les larmes d'une enfant [Tome 1 : 1929-1948]

Hitler (partie 2)

PDV Erika

Nous sommes donc parti vers le centre ville de Berlin pour y manger. Je sentais que mon père était tendu et faisait l'aller retour entre Hitler et moi, comme s'il attendait quelque chose de nous.
Le chancelier finis par arrêter de regarder dehors et me regarder. Quand il vit que je le regardait aussi il me sourit.
Je sursautais et détournais le regard aussitôt.
Il rit un peu.

"Allons ma petite je ne vais pas vous manger, vous avez le droit de me regarder.

- je...je pensais que je vous importunait...dit-je un peu rouge de honte....Pourquoi je suis honteuse ? C'est qu'un humain...

- vient à côté de moi kleine Mädchen (petite fille) nous pourrons parler plus aisément."

Il sourit en faisant signe au militaire de prendre ma place et de me laisser la sienne.
Je me mis donc à côté de lui toujours très honteuse et un peu stressée. J'avais beau le trouver un peu ridicule parfois, il restait quelqu'un de très important pour mon père et moi.
Il me regarda m'asseoir en souriant toujours et s'adressa à mon père.

" dites moi Ludwig. C'est de famille cette timidité ? Il rit seul.

- il fait croire meinen Führer...s'efforça de repondre mon père avec un léger sourire.

- et sinon mon enfant qu'est-ce que tu aime faire ? Reprit Hitler.

- heu....j'aime bien étudiez la géopolitique avec Vati (papa), mais j'aime aussi apprendre à me battre avec mon autre papa ! Je me rendit compte au peu trop tard que parler d'Ivan n'était peut-être pas la meilleure chose à faire...

- je vois. C'est bien qu'elle apprenne ce genre de chose ! S'exclama Hitler l'air content malgré mon allusion à la Russie. Pour ce qui est de ton autre père, sache que je suis en très bon terme avec lui donc ne te fait pas de soucis pour ça. Il sourit de nouveau ce qui me fit me détendre un peu.

- bien meinen Führer ! Dit-je en souriant."

Le chauffeur nous interpella alors pour nous signalé que nous étions arrivé.
Je descendit de la voiture et regarda le grand hôtel devant lequel nous étions.
Mon père posa sa main sur mon épaule et me chuchota.

"C'est le plus luxueux de Berlin alors profites en"

Il me fit un clin d'œil et sourit.
Je lui fit un grand sourire aussi en profitant du sien qui était si rare.
Nous entrâmes tout les trois toujours accompagnés de notre garde du corps et nous dirigâmes vers notre table à l'écart.
Je regardait tout autour de moi en m'émerveillant devant les tentures en velours pourpre, la vaisselle argentée, les lustres de cristal et tout les mets fin servi dans les assiette.
Les deux adultes discutaient un peu en me lançant des regard attendrit, ce qui me fit sortir de ma rêverie.
Le déjeuner se passa tranquillement et je pris bien soin de discuter avec le chancelier en mangeant avec appétit.
Après avoir pris congé nous sommes remontés en voiture direction le cinéma.
Après la séance nous sommes partis pour le centre d'entrainement tout en discutant du film avec le Führer.
J'étais toute excitée à l'idée de montrer mon talent au dirigeant.
Mon père avait choisis de me faire travailler le sniper aujourd'hui. Ce qui m'arrangeais étant donné que j'adorait ça.
J'allais me préparé pendant qu'ils s'installait à l'écart du stant avec des casques anti-bruit.
je ressorti devant le stand équipée et pris le temps de faire quelques tir de 100m pour m'échauffer avant de passer au 1000 et 2000 m.
Je ne fit aucune fautes et toucha toujours ma cible dans les deux plus petits cercles.
J'entendis plusieurs fois des applaudissements venant des tribunes, ce qui me rendit fière.
Après 1h je me relâchai et allai remettre mon uniforme pour rejoindre mon père et le chancelier.
Ceux-ci me félicitèrent de ma performance et Hitler me dit qu'il me trouvait très avance, et même peut-être plus douée que certains soldats.
Cela ne fit qu'augmenter la fierté que je ressentait.
Finalement c'était quelqu'un de très bien cet homme.
Je commençais à me dire que il pouvait faire remonter notre pays et le mener vers des jours meilleurs.
Malheureusement j'étais loin d'être la seule à penser comme cela...