Les larmes d'une enfant [Tome 1 : 1929-1948]

Débuts

//Quelques mois plus tard fin avril 1940//

PDV Ludwig

"La cargaison de tanks prévus pour hier n'est pas arrivée ...j'espère que le Führer ne m'en tiendra pas rigueur...et que les soldats vont bien...bon ce n'est pas le moment de faire du sentiment reprend toi Ludwig !"

Je réussi à reprendre contenance et ouvrit la porte du bureau du Führer, qui à mon grand étonnement n'était pas seul. Je les saluaient en m'inclinant.

"Ravis de vous revoir mademoiselle Brawn, je lui fis un baisemain.

- Moi aussi Ludwig. Me répondit-elle en souriant.

- Je suis désolé de ce petit imprévu mon cher mais elle était venue pour me voir. Je ne pouvais décemment pas la laisser à la porte. M'expliqua le Führer.

- Ce n'est pas un problème meinen Führer. Dis-je en restant polit."

Le seul inconvénient de la présence de la maîtresse du Führer était qu'elle le distrait peut-être un peu trop. Mais cela n'avais rien de bien important, le Führer ne cachait que très peu de choses à sa maîtresse. Il la disait si naïve qu'elle ne comprenait même pas de quoi il lui parlait.
Nous avons donc mis en place comme prévue l'invasion de la France par la Belgique et les Ardennes qui avait refusé de nous laisser passer lors du dernier assaut.

"Vous êtes sûr de ne pas vouloir contourner la France comme en 1914 ? Demandais-je étonné.

- Non car ils s'y attendent. De plus ils ont tellement confiance en peu ligne magino et en les Ardennes qu'ils seront plus à même de nous sous estimer. Me répondis le Führer.

- je vois...donc après avoir pacifié la Belgique nous irons tout de suite dessus.

- Non il vaut mieux la prendre en oblique comme cela, au cas où il y aurait une trop grande résistance nous pourrons percer quand même.

-très bien meinen Führer. Je part demain pour Bruxelles avec les troupes.

- parfait ! Je vous rejoindrait une fois les belges calmes. Tu compte emmener ta fille au front ?

-heu...non je n'y avait pas pensé. Voulez vous qu'elle nous accompagne ?

- j'aimerais voir ses talents à l'oeuvre. Dit-il en souriant.

- bien meinen Führer. Je vais la prévenir. Dis-je en me levant."

Le Führer ne m'avais pas parlé des tank qui avait disparut ce qui me soulagea et la réunion se termina pile à l'heure du déjeuner.
Je sortie du bureau et montais dans ma voiture personnelle pour rejoindre la bordure de la ville.

PDV Erika

J'attendais mon père devant le portail du camps. Les soldats allaient et venaient en me jettant des regards étonnés, sans doute à cause de mon âge apparent. En effet je ne ressemblait qu'à une jeune fille de 13 ans en uniforme. Ils ne venaient pas me voir pour autant car Himmler était à mes côtés.

"Il en met un temps....dis-je un peu agacée du retard de mon père.

- allons mademoiselle, votre père avait rendez-vous avec le Führer, peut-être que cela a duré plus longtemps que prévu. Me souris Himmler."

J'adorais cet homme, sous ses airs rudes, strict et un peu bourrus il était quelqu'un de très gentil qui prenait soin de ma sœur et moi comme si nous étions ses filles.
D'ailleurs je ne vous ai même pas dis pourquoi j'étais aussi impatiente que mon père arrive.
Il m'avais promis une surprise de taille aujourd'hui et j'avais hâte de la voir, même si j'avais dû laisser Élisa seule à la maison.
Papa finit par arriver et je me précipitais vers lui pour le prendre dans mes bras.
Il avait l'air plutôt de bonne humeur car il souriait. Il m'embrassa sur le front et alla saluer Himmler en lui chuchotant quelque chose ce qui les fit sourire tout les deux.
Je me rapprochait pour les écouter mais ils s'en rendirent compte.

"Dis donc jeune fille ce n'est pas très polit ca ! Dis Himmler avec un ton jovial et légèrement taquin.

- mais je veux savoir ce que c'est que la surprise ! Dis-je l'air impatiente

- tu le sauras après que nous ayons mangé. Me souris mon père"

Je fis la moue et les laissais tranquille, allant plus loin pour discuter avec les soldats qui gardaient l'entrée du campement.
J'avais juste entendue une phrase de la part de mon père qui me remplissait de fierté.
"selon moi elle est prête et le Führer le pense aussi, on va pouvoir lui montrer..."
Mais me montrer quoi...?! Je veux savoir !