Chapitre 7

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Je lui propose un dîner, pas la recette de grand-mère mais du fromage et une bouteille de beaujolais que j'ai achetés le matin même dans une épicerie fine, rue beauvoisine. Le vendeur était lui aussi jeune, un grand brun à la coupe carrée, d'environ un mètre quatre-vingt-cinq, et pas mal taillé. On devinait ses pectoraux et biceps à travers son pull en maille, bleu-Marine. Pour son charme, j'ai d'ailleurs acheté plus de choses que je n'avais besoin: des rillettes de porc au foie gras, LA bouteille de beaujolais, Le fromage au lait cru de l'Eure et deux bouteilles de bière artisanale bio.

Nous avons grignoté assis côte à côte sur le canapé. Malgré la chaleur et l'appel de nos corps, nous avons pris sur nous le temps du repas. À peine avons-nous englouti  notre dernière bouchée de fromage, avons bu une gorgée de beaujolais que Antony tente une approche.

Impossible, le fromage te donne une mauvaise haleine!

A moi aussi d'ailleurs.

Nous éclatons de rire et je suggère de nous brosser les dents. J'avais toujours des brosses à dents en réserve. Je lui fais également comprendre que j'allais prendre une douche ensuite. j'espérais qu'il ne me laisse pas la prendre seule.

À peine ai-je fini de me brosser les dents d'ôter mon chemisier et ma fameuse jupe-crayon que je l'aperçois à l'entrée de la salle de bain.

Pour ouvrir le tiroir du meuble-lavabo, je penche délicatement mon buste en avant, cambrant le plus possible mon dos pour qu'il aperçoive mon minou minutieusement rasé. Il tente une approche mais je me relève aussitôt. Je le sais, je fais grossir son envie et sa frustration. Plus frustré il est, meilleur amant il sera.

Je lui tends sa brosse à dents qu'il récupère en se mordant le bout droit de sa lèvre inférieure.

Je rentre dans la douche et commence par faire couler l'eau chaude sur mon corps de jeune fille de quarante-cinq ans. Je le vois précipiter la fin de son brossage de dents tel un petit enfant jetant son jouet à la vue d'un gateau.

Il ôte rapidement ses habits et s'introduit dans la douche. Ses muscles collés contre mon dos me font frémir. le tout le fait bander. Je sens son sexe faire des secousses contre mes fesses. Il empoigne mes seins de ses deux mains et pose sa tête dans mon cou. Je sens son souffle chaud et son rythme cardiaque s'accélérer. 

Le désir se fait insistant entre ses jambes et entre les miennes également. Son sexe devenait de plus en plus dur et lui de plus en plus impatient. Il cherche l'entrée de ma grotte humide mais je lui résiste. Je le désire enragé alors je lui empoigne la fesse gauche à mon tour. Ça le fait réagir, il rugit. Je le tripote quelques instants et enfin, j'écarte légèrement mes jambes pour le laisser enfin s'introduire en moi.

Il cherche, se trompe deux fois avant de trouver le chemin du plaisir. Il respire fort et commence les va-et-vient. Je pose mes deux mains contre le mur devant moi, me cambre pour bien le sentir. Il me tient par les hanches et n'arrête pas d'aller et de venir en moi. Mes seins subissent le mouvement sous l'eau qui coule toujours et les fait briller.

il allait et venait de plus en plus vite et alors que je pensais qu'il allait s'éclater en moins, il ralentit soudain, écarte un peu plus mes jambes, se baisse, m'attrape par la cheville et relève ma jambe droite. Ma jambe à quarante-cinq degrés, j'étais désormais à sa merci. J'avais fini de mener la danse,  une fois de plus.

Mon sexe lui était totalement offert. il recommence ses va-et vient, lentement, un peu plus vite, de plus en plus vite. Je le sens cogner mon bas-ventre. Que c'était bon!

ENCORE! ENCORE! OH OUI! PLUS VITE! PLUS VITE! PLUUUUS VITE!

Il explose, moi aussi.

Une minute de silence et un baiser. Langoureux. Je crois que je viens de toucher une étoile. Au septième ciel.

CougarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant