Chapitre 10

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Oliver

Plusieurs jours que je garde un oeil sur elle. Et quand ce n'est pas moi, c'est Pixel qui prend le relais. Nuit et jour, il la surveille et me rend fidèlement compte.

Elle vient encore de se servir un verre de blanc. A onze heures du matin. Elle est peut-être un peu alcoolique ou elle aime simplement la vie. C'est ce que disent les alcooliques qui ne se reconnaissent pas comme tels.

J'affectionne particulièrement ses courbes, ses seins refaits et fermes. J'imagine mes mains refermer par dessus, mes paumes qui peinent à en couvrir la totalité. D'ici, je dirais qu'elle fait un bonnet D ou E. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne soit mienne.

En attendant ce moment, je la laisse jouer à la maîtresse avec ces ignares, ces amateurs qui se font passer pour les meilleurs amants du monde. Il faut dire que j'aime bien la voir jouer à celle qui maîtrise la situation.

Sauf cette fois-ci où elle a complètement perdu le contrôle. Il va falloir que j'agisse rapidement avant que ce jeune homme à la peau d'ébène comme moi ne vienne compromettre mes plans.

Une ombre se déplace. C'est elle qui se déplace. Elle pose enfin son verre.

Je m'aide de mes jumelles pour mieux l'apercevoir, mieux distinguer ses formes. Pour une quarantenaire, son corps est plutôt ferme. C'est presque normal, elle n'a jamais eu de gosse. Ces choses qui abîment le corps des dames pour ensuite venir pourrir la vie à leurs parents. Je me réjouis de ne pas en avoir et de ne jamais me lancer dans un tel projet suicidaire. Je continue de penser que la parentalité est la meilleure arnaque de l'humanité.

Elle se dirige vers la salle d'eau, laisse tomber sa robe de chambre en soie couleur ivoire qui laisse apparaître sa nuisette en dentelle de la même couleur. elle lève les bras au dessus de sa tête, joue avec ses cheveux, esquisse une petite danse en dessinant un huit avec ses hanches. J'aimerais bien savoir ce qu'elle écoute, ce qui la fait danser. les jumelles ne suffisent plus et Pixel ne restitue que des images sans son. Il faut vraiment que je passe à la vitesse supérieure.

Elle se glisse dans la douche à présent, je connais déjà la suite. Putain, foutue buée. Je bande.

Oliver jette violemment ses jumelles sur le canapé. Elles rebondissent et manquent de deux centimètres le sol. Il attrape un blouson en cuir camel, prend son trousseau de clé et claque la lourde porte d'entrée de son appartement. Il dévale les trois étages et les quelques mètres qui le séparent de l'immeuble de sa voisine.


Marianne

Il vient de m'observer à nouveau, pendant dix minutes je dirai. Je ne sais pas ce qu'il me veut mais j'avoue qu'au lieu de m'inquiéter, ce petit jeu m'amuse. Je feins de ne pas le remarquer et j'imagine sa déception lorsque je disparais derrière la porte de ma douche et qu'elle se remplit de buée.

Hier je l'ai rencontré en sortant de mon immeuble. Il était à un mètre devant moi. J'ai reluqué ses fesses bien musclées et rebondies, moulées dans son jean Levis. J'avais très envie de courir le rattraper et de peloter ses fesses. La surprise dans ses yeux m'amuserait bien. Mais je suis une dame et une dame se respecte.

Marianne a à peine mis un pied hors de la douche qu'elle entend la sonnette de son appartement. Elle n'attendait personne.

Elle commence à s'essuyer le visage quand elle entend à nouveau sonner. Elle noue un drap de bain bordeaux à sa taille, atteint la porte d'entrée sur la pointe des pieds, jette un coup d'oeil à travers le judas et reconnaît aussitôt son voisin qui prend plaisir à l'observer.

Elle se demande rapidement ce qu'il faisait là, hésite à lui ouvrir lorsque il appuie à nouveau sur la sonnette, l'air impatient et déterminé. Elle n'a pas le temps de réfléchir qu'elle entend : je sais que vous êtes là.

"Je ne le nie pas mais pourquoi devrais-je vous ouvrir. On ne se connaît pas et vous passez votre temps à m'observer. Je devrais appeler la police". Elle l'entend derrière la porte, murmurer un petit "merde".

"Ouvrez-moi et je vous dis tout".

La porte s'ouvre lentement et Oliver se glisse dans l'appartement. Est-ce les cheveux mouillés de Marianne, est-ce ses gros seins à travers son drap de bain, est-ce sa grande taille ou son corps ruisselant, est-ce les circonstances, à peine Oliver a-t-il demandé à Marianne s'il pouvait l'embrasser qu'elle accepte en laissant tomber son drap de bain.

Ils s'embrassent alors à grandes bouches pendant que Marianne dévêtit rapidement Oliver de son blouson, de sa chemise, de son pantalon, de son caleçon. Leur respiration se faisait rapide voire saccadée. Il connaissait déjà l'appartement et la fait reculer jusqu'à sa chambre. Il la propulse dans le lit, l'embrasse sur chaque centimètre de son corps jusqu'à son clitoris et là il se passe quelque chose que Marianne n'attendait pas. L'homme semblait lui faire l'amour à coup de langue.

Il s'est mis à introduire vigoureusement sa langue dans sa fleur de lotus qui semblait dans son imaginaire avoir pris des proportions exceptionnellement démesurées. La langue de son amant également avait l'allure d'un pénis qui entrait et sortait de son vagin. Pendant ce temps, il tenait fermement ses tétons entre ses doigts, elle ne pouvait dire lesquels, et y exerçait une pression. La douleur s'était transformée en excitation. Marianne se tordait tel un ver de terre. Son corps entier ondulait sous l'action de son amant du moment. Elle était sur le point d'exploser lorsque Oliver se redresse brusquement. Elle pensait qu'il allait la prendre mais il a aussitôt remplacé sa langue par ses doigts. Elle ne sait pas combien allaient et venaient en elle mais qu'est ce que c'était bon. Les ondulations de son corps et sa voix qui muait en disaient long sur son plaisir. Lorsqu'elle était au bord de l'explosion, il arrête tout.

Il se met à genoux dans le lit, la laisse sur le dos, lève les jambes de Marianne de sorte qu'elle prenne la forme d'une équerre, commence à la pénétrer tout doucement puis se plaque d'un coup au fond de son sexe. C'est gros!!!! a eu le temps de gémir Marianne quand Oliver a commencé à aller et venir en elle. Elle tente de s'accrocher à ce qu'elle pouvait : les draps, la tête de lit, les bras d'Oliver. Son dos se cambre et de cette manière, elle sentait davantage le sexe de son amant contre la paroi de son périnée. Oliver tenaillait ses jambes le long de son torse. Elle a à peine eu le temps d'admirer ses pectoraux et ses tablettes de chocolat noir à 90 %. Son sexe semblait étroit pour contenir celui d'Oliver. Elle le supplie de le défoncer, à plusieurs reprises. Vas-y ! Défonce-moiiiiiiiiii ! C'est dans cette râle que les amants finissent par jouir ensemble. tous deux s'effondrent de chaque côté du lit, suffisamment loin pour ne pas se prendre dans les bras, mais pas trop pour qu'une petite partie de leurs corps se touche.

Après tout, ils se connaissaient à peine.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 26, 2021 ⏰

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