« Above The Clouds »

VIII. Memories and Pain.

NDA : Excusez moi pour cette longue attente bde deux semaines mais j'avais quelques soucis pour poster. En compensation, je vous offre une bonne grosse partie de 3660 mots soit 8 pages d'écriture Word. Régalez-vous et asseyez-vous bien confortablement dans votre chaise ou sofa. Merci d'avance pour avoir lu. 

« Par quoi commencer ? Pourquoi pas par le début tiens. Je n'avais que 18 ans quand mon très cher père a décidé brusquement de me mettre à la porte. D'après lui, je pouvais très bien me réveiller une nuit pour les tuer tous les deux, lui et ma mère. » :

Flash-Back - Arvan

J'insère la clé dans la serrure, m'appuyant d'une main sur le chambranle de la porte. Je n'arrive toujours pas à compter le nombre de verres que j'ai pris ce soir. 9 ? Ou bien 12. Peu importe, généralement je tiens bien l'alcool. Je pousse la porte d'entrée maintenant ouverte et envoie mes baskets valser cotre le mur, d'un coup de pied.

Je jette un œil vers l'horloge murale, 3 heures 45. Parfait, je vais leur faire une petite frayeur. Je me dirige vers la cuisine et saisis le couteau que maman utilise pour couper la viande. Elle va avoir la peur de sa vie. Est-ce que j'ai déjà fait ce tour ? J'm'en rappelle plus. Alors que je marche d'un pas déterminé vers la chambre parentale, je passe par le salon et aperçois mes deux parents assis sur le sofa, l'air mécontent.

« Eh vous êtes pas cool ! Moi qui voulais vous faire un petit peur, trop nul ! je m'exclame, sous l'emprise de la boisson. »

Mon « père » se lève et m'intime de m'assoir. Je m'écroule sur le fauteuil, arme en main. Je fixe la lame et me mets à pouffer de rire. Les sales gueules qu'ils ont, là à me regarder. J'crois qu'ils attendent des explications Arvan. Ouais, mais c'est pas drôle de tout dire hein.

« Arvan ! Tu vas cesser ton petit spectacle, on en a plus que marre de te voir rentrer à pas d'heure et complètement saoul ! commence ma mère, visiblement remontée.

- Mais ferme la grosse vache, tu me donnes mal à la tête ! je rétorque, une migraine naissant dans mon crâne. »

Alors que je m'apprête à m'allonger pour piquer un somme, je me sens propulser puis maintenu contre le mur par deux poings d'acier. Je me surprends en train de cracher du sang, alcool plus coups, ce n'est décidément pas la meilleure des combinaisons.

« Écoute-moi bien petit crétin. Tu vas prendre tes affaires et te casser de cette baraque ou je peux te jurer que tu ne pourras plus voir ni entendre. »

Je fixe son regard, un air de bête féroce. Qu'est-ce qu'il peut être violent parfois. Je lui adresse un grand sourire béat, les dents à l'air. Il me lâche et j'essuie le sang de ma bouche. Je me dirige vers ma soit disant chambre puis prend mon sac à dos et y fourre deux trois vêtements. Ils ne veulent plus de moi, disons que je présageais ce qui vient de se passer.

Je rejoins le salon et passe devant les yeux de mes parents, le couteau toujours fermement tenu dans ma main. Je m'apprête à sortir mais je lâche tout de même quelques mots qui allaient être les derniers adressés à mes parents adoptifs.

« Et la nuit dernière ! J'ai tout entendu bande de fripouilles... »

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« Tes parents adoptifs ? Tu es donc...

- Une erreur de la nature, oui. Mes parents biologiques avaient fui l'Iran et ma mère m'a enfanté en France. C'est tout ce que je n'ai jamais su sur mes origines. commence-t-il, un faible sourire. Alors oui, je t'ai menti quand je t'ai dit que j'aimais mes parents plus que tout au monde, et que j'ai tout fait pour satisfaire ma mère et la rendre fière. »