Chapitre 3

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Un tas de souvenirs venaient en moi, les seuls qu'elle ne pouvait pas briser. Mes rêves les plus profond à travers un objet. Mon sac de voyage, petit mais efficace. Je m'en souviens l'avoir mis là car il était mon << au cas ou >> , ou même me prouver que rien ne pouvait être plus grave que ce qu'il se passait déjà, c'était peut être pour me dire qu'il y a des choses beaucoup plus perturbantes et inquiétantes que ma situation à moi. Ca peut paraître étrange mais se sac me réconforter rien qu'en le voyant, et d'un certain sens garder ma sécurité...

D'un coup j'eu une poussée d'adrénaline, je pris mon sac le mis sur mon épaule, enlevais le meuble de ma porte, sortie de ma chambre, et descendis les escaliers en courant vers la sortie. J'ouvris la porte d'entrée et courue vers la route...

Je croisais quelques invités, ils me regardèrent tous d'un air incompréhensible, je voulus traverser mais mon meilleur ami Hugo me rattrapa par la taille et me demanda pourquoi je fuyais en pleurant...

Jamais il ne m'avais vu comme cela, surtout un jour comme celui-ci. J'aurais dû être heureuse et profiter... Il continuait de me regarder avec ce visage inquiet, mais sans force pour lui parler, j'enlevais ses mains lui soufflais un désolé puis partis vers l'arrêt de bus.

Je vis ma mère arriver ainsi que le bus, j'étais prête à m'y jeter contre s'il ne s'arrêtait pas, j'étais prête à tout pour fuir cet endroit. Il s'arrêtait, quand ma mère hurlait à pleins poumons :

- De toute façon tu es trop faible ! Dés ce soir tu seras de nouveau là !

Ces paroles étaient comme le dernier coup de poignard qu'elle pouvait me donner, je rentrais dans le bus en pleurant, le chauffeur ne compris rien de la situation, il me laissait simplement passer sans payer, il comprit ma détresse dans mes yeux.

Je m'asseyais au fond du bus, la musique à fond dans les oreilles, tête baissée pour éviter les regards, je ne savais plus quoi faire ou même penser. Les musiques me tuaient le cerveau, j'hésitais entre du super triste et me plaindre sur mon sort, ou du métal rock pour tout défoncer. Finalement aucun des deux. Du simple rap américain pour motiver mon crâne à réfléchir sans faire de réel conneries.

Après plus d'une demi-heure dans le bus, j'arrivais à la gare, je m'asseyais d'abord quelques minutes le temps d'y voir plus clair et de réfléchir à une possible issue de secours. Je savais que ma mère n'appellerait pas la police avant le lendemain au soir, voir même dans deux jours pour deux raisons.

L'une pour ce qu'elle m'avait dit, pour la défier, ainsi que son autorité, l'autre parce qu'elle s'en foutait d'une fille comme moi.

Malheureusement pour moi, je savais qu'à un moment elle serait obligé de le faire, bien qu'elle préférerait se débarrasser de moi.

La famille. Oui certaines personnes s'inquiètent de temps en temps pour moi, rien que pour ça je savais que mon temps était compté, et je savais que si je voulais disparaître il fallait que je fasse vite.

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Sourire forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant