Je vis chez ma mère et ma soeur, c'est pas facile quand l'on est tous radicalement opposé, mais heureusement j'ai une meilleure amie virtuelle qui m'aide parfois... Oui parfois, ma vie est déjà bien rempli d'émotions mais notre relation l'est tout a...
Voilà ce qu'elle m'a envoyée. J'ai immédiatement acceptée, mais toi qui lis ceci, sais tu se que cela nous infligeait ? Non je ne pense pas.
Ecrire après une certaine heure pour ne pas remarquer qu'il y a à nouveaux des contacts, plus d'appels, plus de caméra, juste des photos, plus de liens direct, plus de souvenirs, juste quelques messages de temps en temps très tard dans la nuit, puis supprimé pour ne rien laisser...
Vivre comme ceci, puis nous déchirer lentement voilà se qu'on a traversées.
Le temps ne nous a vraiment pas aidé, les proches comme les amis ou peu importe non plus. Ils étaient possessif, mais surtout incompréhensif aux rapports du virtuel. Personne ne comprenait se besoin, personne...
Et pourtant, sommes nous les seules ? Je doute, parler à des inconnus à découvert est plus facile que parler droit dans les yeux d'une personne qu'on sait qui nous jugeras, ou nous fera une leçon de moral.
Tu vois, elle m'a sauvé, je l'ai aidé pour plusieurs sujets, et des liens se sont créés, et par dessus tout, on s'est gardé en vie. Tu crois sincèrement que dire ceci à de vrais proches est simple ? Non, h24 on serait surveillées, à distance il y a autant de peur que de compréhension, que d'inquiétude, que n'importe quel sentiment. On est là c'est tout ce qui compte. Mais surtout on inspecte pas chaque fais et geste. On écoute, on aide, et c'est tout, on ne se mêle pas de plus. On est simplement la quand il le faut.
Une personne qui à vécu tout ceci, sait ce que la vie réserve mais surtout est capable d'aimer peu importe ou la personne se trouve. La distance n'est qu'une excuse.
Mais assez parlé de tout ceci, il fallait que je lui parle, que je lui demande...
Il fallait que j'essaie malgré ce tout qui nous empêches de nous voir.
<< Julie, j'ai besoin de toi, plus que jamais... c'est fait... >>
J'attendais sa réponse très impatiente, car je ne pouvais pas débarquer comme ça malgré mon envie très forte de voler jusqu'à elle et ne plus la lâcher... Je savais ou elle habitait à peu prêt, mais j'avais besoin de son adresse exact, j'avais besoin de son accord pour venir, même si c'était pour venir à quelques minutes de chez elle, j'avais simplement besoin d'être près d'elle. Avoir son soutient, sa compassion...
Environ cinq cent kilomètres nous séparaient. Ca peut paraître énorme, mais pourtant ce n'est rien comparé à d'autre. Je savais comment y aller, tout était prévu depuis longtemps, la seule vrai question était est ce que je le ferais vraiment ? Je doutais de plus en plus mais je ne savais pas ou aller, et encore moins ou dormir... Elle était mon dernier espoir.
Plus d'une heure sans réponse.
Il fallait que je décide maintenant.
Je pris mon courage à deux mains et je montais dans le bus direction le nord. J'en avais pour quelques heures de routes mais peu importe. En réalité j'avais surtout de la chance que j'habitais dans une grande ville ou l'on peu se déplacer à n'importe qu'elle endroit pour un prix modéré.
Une fois pris conscience de se que je faisais, des larmes de joies s'échappaient et coulaient sur mes joues. Le tout suivais d'un rire sanglant de peur mais de folie aussi. Mes mains comme mes jambes tremblaient, jamais je n'avais osé partir même pour fuir un moment de faiblesse. Jamais.
Enfin un enfer fini. Je ne réalisais pas très bien, mais j'étais sur d'une chose, je n'y retournerais plus.
Terminé les insultes, les mots blessants, les coups toujours plus forts que les autres. Terminé les bagarres régulières, les souvenirs brisés, les émotions cachées. Tout était terminé.
Je m'endormis en rêvassant de ma liberté, le temps d'une seconde, ou deux...
D'un coup, une personne me tapais à l'épaule doucement, je me réveillais en sursautant mais surtout en balançant mon poing dans la face de l'autre personne devant moi...
- Euh... pardon, excusez moi...
- Sacré poing pour un réveil. Vous êtes arrivé.
- Merci...
Je ne savais plus ou j'étais et encore moins combien de temps je m'étais endormie, je ne me souvenais de rien. J'ai dû bien somnoler pour être si perdue.
Je sortie du bus avec mon sac, sayer j'y étais. Oui dans sa ville, dans son endroit maternelle, dans un lieu peu commun, la gare.
Un problème.
Encore et toujours aucune réponse.
______________________________________
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.