Chapitre 4

45 9 4
                                        

PDV Gaëtan

- Excusez moi madame, mais que s'est-il passé ?

- Je doute que cela ne te regarde Gaëtan. D'ailleurs la fête est fini vous pouvez partir. Tous.

La famille comme les amis étaient outrés de ce comportement, mais surtout de sa réaction à elle. Ils restèrent bouche bée, mais finirent par partir comme demandé.

Moi je ne savais plus quoi faire, tout comme Hugo, ont sortis sans réellement comprendre la situation présente. Ils étaient juste la pour Anna, pour son anniversaire et pour lui faire passer le plus beau jour de sa vie. On peut clairement dire que c'était loupé.

J'essayais de l'appeler mais sans vain, messagerie.

Je décidais de lui laisser un petit mot tout de même.

<< Anna, s'il te plaît, ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter, reviens, fais le pour nous... pour moi. On s'inquiète vraiment... Fais attention à toi au moins... >>

- On fait quoi maintenant ? On a l'air comme des cons là.

- Je n'en sais rien Hugo, mais jamais je ne l'ai vu comme ceci... ça m'inquiète vraiment.

On était perdu, mais surtout on savait très bien qu'elle était du genre tête de mule, mais jamais je l'aurais crue capable de ceci. Oui elle avait des problèmes, mais à chaque fois qu'on en parlait, elle me disait que ça irais, que ça passerais... Je ne l'a croyais qu'à moitié, car vivre avec ses personnes chez elle c'était en enfer, mais d'un autre côté, j'avais envie de la croire, je savais tout comme Hugo qu'elle était du genre à ne pas se laisser faire et à encaisser coute que coute.

Je me souviens même d'un jour ou elle est venue chez moi en pleure, elle était partie de chez elle. Je l'ai accueilli comme un frère aurait pu le faire, et elle s'est laissé aller. Tout est sortie, et j'en suis resté choqué un moment.

Plus elle me parlait et plus je m'inquiétais, je m'en souviendrais toujours car j'ai voulu la prendre dans mes bras, mais elle a refusé... Et devinez pourquoi ? Elle était couverte de bleus, le moindre geste lui faisait mal. Sa sœur la battait sans s'arrêter jusqu'à obtenir ce qu'elle voulait, et Anna comme un taureau suivi, elle ne voulait pas paraître faible.

Elle m'avait choqué surtout quand sa réponse à ma question fut " si je me laisse faire, se sera pire, alors que si je me bas j'ai une chance d'y arriver, même minime " . Je l'appréciais pour se fait, pour toujours se battre, mais parfois j'avais juste envie de l'arrêter, de la prendre dans mes bras la séquestrer chez moi pour la calmer... sauf que pour elle, c'était un acte de faiblesse...

J'arrêtais de penser et rêvasser, j'étais toujours à côté d'Hugo qui me fis des signes depuis au moins dix minutes. On décidait de rentrer, pour l'instant c'est tout ce qu'on pouvait faire.

Une fois chez moi, mon cerveau explosait, je sentais mon cœur s'anéantir, un vide pris le dessus. Elle me manquait, j'avais plus que tout besoin d'elle pour avancer. Oui elle et ça bonne humeur, son sourire, ses yeux juste magnifique, son air innocent mais butteur, j'avais besoin d'elle à mes côtés, et surtout maintenant...

Je me posais sur le lit, je commençais à réfléchir au sens de la vie, mais surtout encore et toujours à elle. Je n'avais besoin de rien, et je n'avais envie de rien, à part l'exception, mon exception, elle.

Ma tête s'alourdit, je me reposais rien qu'une minute, mais mon corps n'était pas d'accord, les heures s'enchaînaient et j'étais toujours sur se lit à rêvasser dans un esprit lointain mais surtout endormie.

___________________________

___________________________

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Sourire forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant