Je vis chez ma mère et ma soeur, c'est pas facile quand l'on est tous radicalement opposé, mais heureusement j'ai une meilleure amie virtuelle qui m'aide parfois... Oui parfois, ma vie est déjà bien rempli d'émotions mais notre relation l'est tout a...
Une dispute. Encore une de plus. Mais suis-je vraiment à ça près ? Non. J'en ai tellement l'habitude de ces propos blessants et désobligeants.
Ils m'atteignent tous, certes, mais à force on apprend tous à vivre avec et à encaisser jusqu'à ne plus pouvoir boire la tasse comme on dit car le verre devient trop plein.
Je montais les escaliers doucement, j'avais comme un pincement au cœur, un manque d'air mais peu importe je montais en ignorant mon état. Je surpris ma sœur dans ma chambre, elle... elle fouillait !?
Je m'interposais, et lui demandais ce qu'elle cherchait, mais comme à son habitude elle entendait rien et tête baissée à continuer de fouiller, mais différemment d'avant. Oui. Elle était ravie que je voie cette scène, je le voyais sur son visage.
- Tu peux me dire ce que tu cherches bon sang !
- Je range ça se voit non ? Bordel elle m'exaspérait.
- Et mon porte-bonheur dans ta poche c'est une option aussi ?!
- Je me prépare dégage de ma vue.
Elle me lançait un regard que jamais je n'avais vu par avant. C'était clairement une menace, elle avait le regard dur et froid, comme si elle était prête à mettre fin à mes jours aujourd'hui.
J'intervins. Peu importe les dégâts causés. Peu importe mes pensées. Elle m'avait tellement énervée et poussée à bout, que je sautais sur elle mis ma main dans sa poche pour le récupérer sauf qu'elle me mit une droite... Je tombais sur le lit mais littéralement comme une merde, un peu de sang coulait mais tant pis. Elle avait quelque chose qui m'appartenais.
Elle pris mes affaires des étagères les balançaient par terre, elle ouvrit mes armoires sortis tout en rage, elle prit mes affaires scolaires les déchiraient, elle devenait complétement folle. Elle mit le souc dans toute ma chambre, elle cassait le moindre objet, elle jetait chaque chose en sa possession contre le sol. Je n'avais aucune idée de pourquoi cette réaction mais elle réduisait en miettes tous mes souvenirs.
J'essayais de l'en empêcher.
- Arrête merde !
- Tu ne mérites pas qu'on fête ton anniversaire, toujours la petite dernière qui reçoit tout y en a marre ! J'ai juste envie de te le gâcher pour que tu t'en souviennes toute ta vie de cet heureux moment !
- T'es jalouse ?! Mais laisse moi rire ! Tu reçois tout quand tu en as envie, à chaque crise, chaque ... mais merde t'es pas sérieuse ! MOI j'ai dû économiser chaque centime pour m'acheter ce que je veux, alors que toi tu n'avais qu'à demander !
Ma sœur ne voulut pas comprendre et continua. Entre nous c'était toujours comme ça, la jalousie était présente à chaque fois, et on s'emportait toujours pour un rien.
Je finis par m'agripper à elle pour la calmer, mais elle me prit par les cheveux, on commença à se battre d'une violence, quand ma mère arriva et hurla devant nous...
- Vous avez bientôt fini de vous battre ! Les invités arrivent et on vous entend jusqu'en bas ! Anna tu n'es qu'une incapable, tu t'énerves pour un rien, toujours sensible à tout, il serait temps que tu soit un peu plus forte et que tu te forges un caractère ! Et quand à toi suis moi. En parlant de ma sœur.
- Moi une incapable ?! Mais t'es toujours la à me rabaisser ! à me contredire, car il n'y a qu'elle qui compte, ma chère sœur, oh oui que pour elle. à croire que je compte pas pour toi ! D'ailleurs c'est vrai pourquoi je compterais ? Je ne suis qu'un défouloir.
- Vous êtes mes filles toutes les deux, sauf que tu n'es qu'une âme sensible qui pleurniche pour un rien, toujours en train de se renfermer quand une chose ne te plaît pas. A chaque remarque même je dirais ! Une fille comme ceci ne mérite franchement aucune attention, il serait temps que tu murisses et que tu prennes sur toi !
Elles sortirent de ma chambre, moi je m'effondrais. J'en avais entendu des masses de ces paroles dures, mais alors celles-ci... Je fermais ma porte, mis un meuble devant, et rangeais tous ses morceaux brisés de souvenirs, je rangeais ce désastre causé par une incapable à se contrôler, j'ouvris mon armoire pour y remettre mes vêtements malgré les petits bouts de verre au sol, puis je vis ce sac...
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