Ma vision se troubla à nouveau.
Quand je l'eut récupéré, le lieu avait changé, et me semblait si familier.
C'était le gymnase de l'école.
Ce jour là, nous devions présenter les clubs aux nouvelles recrues.
Malheureusement, notre club n'attirait pas les foules.
En même temps, avec un nom comme " le club vidéo-ludique de paléontologie, zoologie, cryptozoologie et de séduction", c'est sûr que les gens ne se bousculeraient pas pour ça.
À la place, les gars de dernière année préféraient nous appelés "le nerdy club", ce qui ne nous déplaisait pas tant que ça, puisqu'il est vrai que nous cherchions un nom plus court à notre club.Avec les gars du club, nous faisions le tour du gymnase, pour voir ce que les autres clubs pouvaient présenter.
Les clubs adverses avait tous une spécialité, certes utiles, mais peu intéressantes pour des mecs comme nous.
Le club de natation, qui était lui-même une filière du club de sport, était dirigé par ma soeur, certes plus âgée, mais plus mature pour autant: "Futaba".
Un vrai rayon de beauté à l'extèrieur, mais une véritable terreur à l'intérieur.
Elle faisait elle aussi le tour du gymnase, mais contrairement à nous, elle était occupé à distribuer des tracts pour son club, avec son charme et sa violence caractéristique.
Il me semblait, à l'époque, que mon meilleur ami, Peter, le féru de jeux-vidéos, avait un petit faible pour elle, mais c'était pour moi une affaire sans réelle importance, donc je laissais passer.
Mes deux autres soeurs étaient aussi venues, mais pour observer.
La plus grande était prof dans l'établissement et la plus jeune devait prépare sa rentrée, je crois. Tout est vague.
Avec les garçons (nous étions quatre à ce moment, étant donné que Édouard, l'autoproclamé maître-séducteur, était resté au stand pour "observer des proies"), nous nous redirigions donc vers notre stand, les mains remplies d'objets habillements subtilisés aux clubs voisins.Peter, tout d'abord, avait dérobé une manette collector, avec des reliures dorées, au club de technologie.
Henri et Kévin (ce sont accessoirement des jumeaux), eux, avait pris des photos du club de biologie et de celui d'astronomie ( les présidentes de ces clubs, Emma et Julie, ne les pas laissés indifférents).
Quand à moi, j'avais réussi à "emprunter" au stand du club de littérature, qui était bizarrement vide, un magazine, visiblement fait main, sur un thème qui m'intéressait et m'intéressera toujours :
"les dinosaures".
La première page présentait un tyrannosaure, terrifiant certes, mais l'image était mal détourée et était accablante visuellement, tellement elle était pixelisée.
Le reste du livre parlait d'herbivores, de carnivores, et surtout, de ptérosaures.Arrivés à notre stand, je m'aperçus qu'il manquait des prospectus sur la table. Rien de bien grave étant donné que ces prospectus étaient remplis d'articles inintéressant et trouvés sur internet.
Je décida donc de ne pas m'inquiéter et je pris une chaise pliante, qui était bizarrement accroché à la maquette d'un loup gigantesque, que nous avions réalisée au club, et j'avais le sentiment qu' Édouard ne devait pas y être étranger.
Après m'être confortablement assis sur ma chaise, je remarquais quelque chose d'étrange, l'air me semblait plus pesant, comme si j'allais m'évanouir.
Au bout d'un certain temps, je décidais de prévenir le reste de la salle, puis le problème survint.
Les issues étaient bloquées, tout le monde était coincé.
Avec les gars, nous essayons d'ouvrir la porte, mais rien y fait,
les étudiants s'évanouirent, un à un, jusqu'à ce que moi-même je m'évanouisse...Je sentis un léger frisson dans tout mon corps, comme si il avait agi de son plein gré.
À mon réveil, le plafond était percé, l'air pouvait donc circuler à nouveau.
Je voulu me lever pour constater les dégâts, mais c'était impossible, j'étais piégé.
J'étais recouvert par un filet, énorme, et tellement lourd que personne n'aurait pu le soulever.
L'un des secouristes qui était venu nous évacuer ce dirigea vers moi, suivi de quelques uns de ses collègues.
" - C'est ça votre horrible monstre, il me semble pas si effrayant que ça, lança t-il à l'un d'eux.
- Je vous le jure chef, énorme il était. Il avait des dents énormes, des yeux globuleux et puis il poussait un cri assourdissant, je vous le promets.
- En attendant, vous feriez bien d'arrêter l'alcool , soldat, parceque vous nous avez gaspillé un filet, qui nous a coûté un bras, pour un gamin."Je ne comprenais pas ce qu'il ce passait, mais je sais qu'à ce moment là, je ne sais pas pourquoi, je me suis encore endormi, et là, à mon réveil, je.....AAAAAAAHH...
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Anomalia School
Genel KurguLe quotidien d'un jeune garçon, victime d'un accident il y a quelques années, lui ayant conféré d'étranges pouvoirs.