chapitre 1 :

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Le soleil commençait à peine à se lever que déjà je sentais la petite brise du matin me caresser mon visage, d’une douceur digne d’une mère. Quand soudain la petite brise qui était si légère se transforma aussitôt en une rafale d’une extrême violence. Cette rafale est reparti aussi furtivement qu’elle est venue. J’aime les petites brises autant que les rafales. La particularité du vent c’est qui peut vous empêcher comme vous aider à avancer. Ce vent m’a donné une recharge en énergie comme s’il me donnait la force pour affronter cette journée. Je vais souvent me posée sur la colline qui surplombe la ville. J’aime regarder la ville se réveiller chaque jour, chaque matin c’est comme si je pouvais renaitre tous les matins. Chaque naissance est particulière tout comme le réveil d’une ville. Il ne se déroule jamais de la même façon. Aujourd’hui ce sont les lumières du port qui se sont éteinte en première puis celles qui longent la voie ferrée. La station essence a ouverte 5 min plutôt et les voitures se sont tellement accumulée sur les routes qu’il y avait des bouchons partout. La ville était enfin née.

Mais ce matin-là, ce n’est pas une naissance comme les autres. Celle-ci marque le début d’un nouveau cycle. Celui qui annonce une nouvelle année scolaire. Et oui je parle bien du jour de la rentrer. Ce jour aussi familier qui puisse paraitre reste néanmoins le jour le plus mystérieux et stressant de notre année. Il n’annonce pas qu’une simple rentrer. Il annonce une réhabilitation dans notre comportement et même dans notre esprit. On ne peut plus penser vacance mais étude. Ce changement commence dès lors nous avons franchi le seuil et poussé la porte du lycée. Je déteste ce jour au plus profond de mon âme. Il m’inspire insécurité, mesquineries, désarroi et superficialité. Rien que d’y penser j’en ai la nausée.

Je suis consciente que je ne suis pas quelqu’un de très sociable. Pour la société du lycée, je fais partis de la catégorie «étrange » ou pour les plus poétiques «filles mystérieuses ».

J’ai passé mes vacances d’été à éviter le monde qui m’entoure et en particulier les gens du lycée. Je n’ai parlé à personne durant ces deux mois or mi mon père ma tortue Hazel et dans mon journal. Je n’ai jamais pensé avoir besoin de plus pour me sentir bien, enfin du mieux que je peux.

Ce qui est bien sur cette colline c’est que toutes mes peurs ne trouvent plus leurs sens. Je me sens comme coupé du monde, hors du temps. Le temps continu a défilé mais je demeure. Sur cette colline je suis maitre du temps et de moi-même. Rien ne peux m’atteindre je suis en sécurité. Loin de la foule, loin des regards et des problèmes. Sereine et en harmonie avec ce qui m’entoure. Bercer par les vents, dorloter par l’herbe fraiche et douce et réconforter par la chaleur de chaque rayon du soleil.

« Ding dong » mince déjà 7h30 !! Je vais arriver en retard pour mon premier jour. Décidément quand le temps s’arrête au sommet de cette colline il nous rattrape deux fois plus vite quand on la quitte. Je la dévale aussi vite que je peux en essayant de ne pas me tordre la cheville entre les racines qui dépassent à peine au-dessus de l’herbe. Plus je la descends plus je sens remonter à la surface toutes mes peurs et mes incertitudes.

Quand j’arrive enfin chez moi il est 7h40, je ne prends même pas la peine de prendre un petit déjeuner. J’embarque mon sac s’en oublier d’y ranger soigneusement mon journal et d’emporter mon IPod et claque la porte en guise de au revoir et de façon à ce que mon père se réveil en l’entendant. J’enfourche mes rollers et m’engage dans une course poursuite contre la montre. En général c’est souvent elle qui gagne mais par chance aujourd’hui je l’ai devancé d’une minute. C’est peut être qu’une simple misérable minute mais c’est celle qui m’a permis d’échapper au regard désapprobateurs et dédaigneux du principal Gomez.  Je me suis toujours méfier de ce principal comme si mon instinct me disait de ne pas lui faire confiance. Il avait une allure de gangster mais le visage d’un ancien combattant, marqué par les années. Sa voix était grésillante, grave et portante, tout ce que je déteste. C’est tout simplement inaudible. A son habitude il déambulait dans les couloirs, tel un rapace chassant sa proie. Finalement il a jeté son dévolue sur moi. Le contraire m’aurait étonnée. Depuis l’année dernière il guette mais moindre fais et geste à croire qu’il me croit toujours coupable de l’incendie du 4ieme étage.

Quand il m’aperçut franchir les portes du lycée, il attendit d’être sûr que ce soit bien la bonne personne et prit un malin plaisir de me barré le passage. Etant donné que je marchais la tête baisser avec comme refuge ma musique dans les oreilles. Je le percutai de plein fouet.

-         Alors mademoiselle Sorne ! Les deux mois d’été vous ont-ils fait oublier le règlement de l’enceinte de l’établissement ? me lança-t-il avec un sourire narquois. Il est dit dans l’article 3 paragraphe 2 : « tous objets du type électronique ne pourra être utilisé que dans la cafétéria et dans le parc du lycée ».

Ca voit résonna dans ma tête comme un bourdonnement. J’allais lui répondre sèchement mais après réflexion j’ai décidé de lui jeter qu’un regard noir. C’est tout de même le premier jour de classe, les heures de colle seront pour plus tard.

Je lui fis donc mon fameux regard noir mais perçant tout en rangeant mon IPod dans mon sac.

En vue de ma réaction, son visage laissa paraitre de la surprise. Il s’attendait bien sur à ce que je réponde comme à mon habitude mais j’avais décidé de ne pas lui laisser le plaisir de me réprimander le premier jour de cour.

Apres cette courte altercation je le contournai et me rendit dans la salle de classe qui était indiquer sur mon emploi du temps. Je ne me souvenais pas qu’il y ait une salle 205B. Il y a bien la 205A mais je n’ai jamais vu la B. A ma grande surprise je réussi à trouver cette mystérieuse salle. Par chance la porte était ouverte et je pus me glisser à travers celle-ci pour choisir ma place dans la pièce. Il me fallut moins de dix seconde pour trouver la table parfaite. Elle se situait tous au fond de la classe près de la fenêtre. La particularité de cette emplacement était le coté exiler, avec comme issue de secours une vue direct sur le parc. Ce qui est bien dans cet établissement c’est que vous avait une salle pour toute l’année or mi les salles de laboratoire et se sont les professeurs qui se déplacent durant les intercours. Les places que nous choisissons sont définitives pour le reste de l’année. Par chance notre classe compte un nombre impair d’élèves, ce qui me laisse le privilège d’être seule pour le reste de l’année. Pas de voisin ignorant, trop bavard ou encore perturbateur. La sonnerie retentit est un cortège d’élèves se ruèrent dans la salle de classe. Pas de surprise cette année encore, ce sont des têtes familières qui occupent l’espace. Toujours les même groupes d’amis qui se place pratiquement à l’identique depuis l’école primaire.

Le bruit cessa quand des pas feutrés et pleins d’assurances se sont fait entendre. Il ne fallut que quelques secondes pour que l’apparition de notre professeur principal se fasse.

I was nothing before we metOù les histoires vivent. Découvrez maintenant