Chapitre 19 :

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«  L’après midi je savais qu’elle ne saurait pas en cours. Les épreuves de ce matin l’avaient trop épuisé. Je me suis donc retrouvé seul. Seul face à mes pensées. Je n’ai pas arrêté de me repasser la scène en boucle dans ma tête Quelque chose me chiffonnais dans sa réaction. J’ai l’impression que j’ai loupé quelque chose. Je sais que mon impulsivité lui a fait peur, que ma froideur lui a donné des sueurs froides. Mais qu’est ce qui l’avait poussé à me rejeter avec une telle force ? J’ai sentis dès son arrivée au lycée que quelque chose l’avait tracassé toute la nuit. Mais j’étais si content de la voir et aveuglé par temps de courage qu’elle a fait preuve que je ne me suis pas attardé sur le sujet. Je le regrette maintenant. Peut-être que si j’avais essayé de percé ce nouvel abcès, j’aurai pu éviter un tel gâchis. Qu’avais-je pu bien faire pour que tout bascule en un instant ? Connaissant Hope il me sera difficile de renouer les liens qui nous unissaient. Durant toute l’après-midi les « si j’avais fait si ou si j’avais fait ça » n’ont pas arrêté de tourbillonner dans mon esprit. A la fin le résultat était toujours le même. L’incompréhension dominait. Tout ce qu’elle avait faire depuis le début de la journée était de me repousser. Sans cesse de me repousser. Mais oui bien sûr. La voilà l’explication. A ce moment la sonnerie sonna et je me jetais hors de l’établissement pressé de retourner chez. Mais tout d’abord je devais faire un détour sur la colline. Je ne pensais qu’à cet endroit pour la retrouver facilement et pourvoir tenir un dialogue normal. Je n’ai c’est pas si c’est parce que je me sentais pressé aujourd’hui que le chemin semblait beaucoup plus long que d’habitude. Ça me mit dans une colère folle et pour couronner le tout je me retrouvais face à Kelly qui prit un malin plaisir à me barrer la route. Si je ne me reprends pas le contrôle de moi-même une personne va vraiment finir à l’hôpital aujourd’hui. Rien qu’en entendant ca voie je fus tout de suite exaspéré par temps de manque de maturité.

Tu dois avoir hâte de la retrouver pour courir aussi vite.

 

Ne me provoque surtout pas Kelly ce n’est pas du tout le moment. Laisse-moi passer. Je sentais que ça pouvait dégénérer à tout moment.

 

Tu voix au début je pensais que tu étais différent et plus futé que les autres. Mais je pense qu’avec aujourd’hui tu as prouvé a tout le monde que tu étais tout le contraire. Je te parle même pas de ta sois disant bagarre mais de ta tendre et chère Hope.

 

 

Ne la mêle pas avec ta rancœur.

 

Non mais sérieux Hope Sorne le cas le plus désespéré du lycée. Tu as eu tellement pitié d’elle que tu as décidé de lui donner une chance. Elle a tout juste terminé la fin sa phrase qu’elle me fit sortir de mes gons.

 

Tu sais quoi c’est toi qui me fais pitié. Tu es obligé de rabaisser les gens pour te trouver à la hauteur ou pour te donner une quelconque raison valable de vivre. Tu ne fais même pas ça parce que tu prends du plaisir à le faire. Bien au contraire. Tu le fais pour oublier pendant quelques instants la difficulté que tu as à te supporter. Donc tes réflexions je m’en tape pas mal.

 

Je crois que si j’avais pu filmer sa tête, j’aurais fait le buzz sur internet. Je la poussa assez brusquement et repris ma course folle. Je l’entendis quand même cracher au loin quelques menaces mais je n’y ai pas plus porté attention. J’étais trop occupé  élaborer tout un tas de scenarios sur ce qui pourrait se passer quand je la retrouverais. Mais chacun d’eux se terminaient mal et avec des pleurs. Dans une situation pareille je ne pouvais rester optimiste. Je sens que je suis à deux doigts de la perdre et il n’en est pas question. Je me suis trop démené pour que tout se stop en une seule journée. Je sais que j’arriverais à la convaincre de me reprendre. Elle s     ait que je l’aime plus que tout et elle reviendra. Oui il faut que je me dise ça pour qu’elle voie que je n’ai pas encore abandonné. Il faut que je lui montre un Finn fort et solide.  Mon cœur s’arrêta net quand je l’aperçu sur la colline. Je savais que je la trouverais ici. C’est son seul refuge. En même temps que je grimpais sur la colline toutes sortes d’émotions surgissaient. Le stress, la colère, la peur, l’incompréhension. Tout se mélangeais dans ma tête et tout se stoppa des que je fus à sa hauteur. Elle ne m’entendit pas comme d’habitude, la musique dans ses écouteurs devait être fond. C’est un mal pour un bien, ça me laisser le temps d’une longue et intense respiration avant de prendre mon courage deux mains et d’aller l’affronter. L’affronter c’est bien le mot. Parce que Hope est une sorte d’ouragan et on ne tiens pas tête a un ouragan on l’affronte. Bon il est plus question que je traine. Je m’avançais vers elle et lui arracha un écouteur des oreilles. Je sais qu’elle a horreur de ca mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour attirer son attention.

I was nothing before we metOù les histoires vivent. Découvrez maintenant