Chapitre 2 partie 2 : Alexia

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La soirée arriva plus rapidement que prévu. J'avais passé le reste de la journée à déambuler dans les rues avant de finalement échouer dans ma chambre, le nez dans différents manuscrits pour m'empêcher de réfléchir. Mon plan n'avait pas très bien fonctionné, car tous ceux que j'avais pu lire n'arrivaient pas à la cheville de celui de Mr Schneider. Or, il ne me restait plus que deux jours pour en dénicher un convenable afin de le présenter à mon patron pour le catalogue de cet automne. Je n'avais pas le choix, il fallait vraiment que je le fasse signer chez nous si je ne voulais pas perdre ma place.

Je me vêtis d'une simple robe bleue en velours et laissais mes cheveux détachés, ondulant dans mon dos. Ma mère était comme à son habitude assise dans le canapé devant un thriller. Elle avait fait un effort vestimentaire, ayant troqué ses habituels jeans délavés pour une petite jupe aux motifs géométriques.

Mickaël sonna le premier et je courus lui ouvrir, pressée de le revoir. Il me serra dans ses bras tandis que l'intello qui l'accompagnait tentait de voir par dessus mon épaule s'il y avait d'autres invités.

« Comment tu vas ma chipie ? »

Ses cheveux bruns étaient quelque peu décoiffés mais lui donnait un air de mauvais garçon grâce à son éternel veste en cuir.

« Ca va, lui répondis-je. Tu m'as un peu manqué quand même...

_ Ca ne fait que trois jours chipinette !

_ C'est déjà trop ! »

Un rire rauque s'échappa de sa gorge alors qu'il franchissait la porte pour aller rejoindre ma mère. Ils se prirent dans les bras en se saluant avec chaleur et en se balançant leurs éternelles insultes. Les moments de ces repas de famille étaient ceux que je préférais car il s'agissait des rares moments où je voyais ma mère sourire et revivre.

Jessica avait suivi mon parrain, sa jupe blanche Armani lui couvrant à peine ses jambes longues et élancées tandis que son pull laissait apercevoir sa taille fine. Elle était parfaite une fois de plus. Perchée sur ses habituels talons aiguilles, elle m'avait embrassée sur la joue tandis que je tentais de réprimer une grimace de dégoût en sentant son parfum hors de prix que je détestais. Sa main aux ongles beaucoup trop longs peinturlurés d'une couleur bordeaux se posa sur mon bras alors qu'elle s'enthousiasma :

« Oh ma chérie tu es beaucoup trop jolie ! Sais tu que grâce à Micka nous avons récolté 5000 $ pour l'association ! Il est incroyable ! »

Elle enchaîna plus bas, un sourire mesquin aux lèvres :

« Mais ça tu le savais déjà puisque c'est de famille ! »

Elle ponctua sa réplique d'un clin d'oeil et de son rire de femme parfaite alors que je luttais contre la bile qui m'était montée dans la gorge. Je ne supportais plus l'odeur de son parfum capiteux. Putain marraine dépêche toi avant que je ne vomisse !

Les Sentiments De Max Où les histoires vivent. Découvrez maintenant