"L'amour ce n'est pas pour moi" voilà ce que se disent Max et Alexia.
Une enfance difficile.
La haine. L'amour. Deux sentiments qu'ils ne connaissent que trop bien.
" Cela fait 22 ans que je ne sens plus mon coeur battre. 22 ans que j'y repense san...
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Non mais pour qui il se prend celui là ? J'ai peut être besoin de signer un contrat mais je ne suis pas encore prête à m'abaisser à laisser un homme me dicter ses ordres. Au final peut-être que ma mère a raison et que ces individus débordants de testostérone sont néfastes et dangereux.
Une main chaude et douce agrippe mon bras, m'obligeant à m'arrêter dans ma progression. Une nuée de frisson recouvre aussitôt la peau de mon bras me faisant perdre un peu d'assurance. Bordel pourvu qu'il ne le remarque pas.
« Revenez.... »
Je le fixe sans rien dire, l'assassinant de mon regard. Sa peau toujours sur la mienne me déconcentre, son pouce frôle la chair de poule qui a pris place sur mon poignet, me déstabilisant un peu plus.
Ne pas flancher. C'est un client.
« S'il vous plait.... »
Ne pas flancher.
« Buvons un verre et discutons de ce contrat... »
Ne pas flancher... Quoique.... Signer le contrat ?
« Sans rien en échange.... Pour le moment... »
Pour le moment ? Qu'est ce que ça veut dire ? Que plus tard je devrais faire ce qu'il me dit ? Répondre à ses questions ?
Mon téléphone sonne, rompant notre discussion. Le prénom de ma marraine s'affiche sur l'écran de mon téléphone et je sais que je dois répondre. Elle me sauve. Une fois de plus. Je pense que j'aurais accepté de revenir dans ce bar, de le suivre et que ça n'aurait pas été la bonne décision.
« Excusez moi je dois répondre... Si vous voulez réellement signer ce contrat, publier votre livre, soyez à mon bureau demain à 10h. Mais sachez que je ne vous devrais absolument rien monsieur Schneider, vous serez mon client, uniquement un auteur que j'éditerais. »
Je tourne les talons sans lui laisser le temps de répliquer, arrachant au passage mon bras de sa main, brisant ainsi ce doux contact entre nous. Personne ne me dicte mes actes. Jamais.
Je décroche quelques pas plus loin, une fois avoir installé suffisamment de distance entre nous. La voix de ma marraine me parvient légèrement frêle, chevrotante.
« Tout va bien marraine ? M'inquiétais-je.
_ Mickaël vient de m'appeler.
_ Et alors ? Vous êtes enfin réconciliés ?
_ Il... Il... Il m'a demandé d'être son témoin. »
La fin de sa phrase me parvient dans un murmure alors qu'elle fond en pleurs. J'ai peur d'avoir mal compris. Je ne dois pas avoir bien entendu.Etre son témoin ?
« Marraine... Calme toi... Je n'ai pas compris... Etre son témoin ?
_ Il... Oh ma chérie il... Il... Il va se marier... Avec miss parfaite ! Il l'a demandé en mariage ! Elle ! La poupée barbie ! »
