Chapitre 12 : Alexia

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Nate, mon patron, tenta de savoir ce qui avait pu me mettre dans un état pareil

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Nate, mon patron, tenta de savoir ce qui avait pu me mettre dans un état pareil. J'étais restée évasive en invoquant un problème de famille. Il m'avait consolé tant bien que mal mais sa personnalité désagréable avait rapidement réapparu. Ses mains s'étaient attardées sur mes hanches alors que les larmes et les sanglots me secouaient toujours autant.

« Vous savez ce qui vous ferez oublier vos soucis Alexia ? »

Sa voix chuchotant dans mon oreilles fit revenir l'élan de bile que j'avais tant bien que mal balayé. Sa main glissa jusqu'à mes fesses qu'il caressa. Ma bouche s'ouvrit et avant que je n'ai pu articuler le moindre mot, je déversais le contenu de mon estomac sur son impeccable smoking hors de prix. Honteuse, je me levais aussitôt et m'excusais rapidement en attrapant mon sac avant de me ruer vers l'ascenseur.

Mon dieu j'avais vomi sur mon patron ! Dans le genre journée de merde j'avais fait fort !

La secrétaire m'observa avec curiosité alors que je courrais vers la sortie. J'avais besoin de ma marraine, d'un bon chocolat à la guimauve et d'une série sur Netflix. Voilà comment j'oublierais mes problèmes, du moins je l'espérais. C'est ainsi, en piètre état, que je débarquais chez Margot.

Elle m'accueillit à bras ouverts sans poser de questions et me serra dans ses bras telle une mère aimante.

« Tu pues le vomi ma biche ! S'écria-t-elle en reniflant mon cou avec une expression de dégoût. Va prendre une douche pendant que je nous prépare de quoi boire et manger ! »

Je n'avais pas la force de la contredire ou d'acquiescer, c'est donc sans un mot que je fis ce qu'elle me dit. Les larmes avaient continué de dévaler mes joues et alors que l'eau du pommeau s'y mêlait, je me demandais comment je pourrais expliquer la situation à Eva. Nate allait en effet assurément me mettre à la porte. J'allais être viré. Mais comment avouer à ma mère que j'avais rencontré le fils de celui qui avait détruit notre vie, que j'avais été à deux doigts de le faire devenir un écrivain renommé, qu'à cause de lui nous n'allions plus pouvoir payer nos factures ?

Mon corps glissa jusqu'à ce que mes fesses n'atterrissent sur le sol carrelé de la douche, les sanglots faisant trembler mon dos. Ma vie était un cauchemar.

Ma marraine toqua à la porte, légèrement impatiente et me menaçant d'entrer si je ne sortais pas dans les cinq minutes qui suivaient. Une fois de plus, je lui obéis. Elle était la première personne à laquelle je pensais lorsque quelque chose allait mal. Je savais qu'elle saurait me conseiller.

Assise sur le canapé, une tasse à la main, son téléphone dans l'autre, elle semblait très concentrée. J'entrais sans bruit et la rejoignit.

« A qui parles tu ?

_ Mickaël. Je lui ai dit de prévenir Eva, il était chez elle.

_ Oh ! Et ?

_ Et rien. Ta mère est heureuse que tu sois venue ici et me demande de prendre soin de toi. »

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